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Géplu.
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Bonjour je publie votre article, et FB l’asuprimee, en le considérant indésirable. Merci à vous..
Cher Geplu, Le Grand Chapitre Féminin de France est souche sur quelle GL ?
Sur la Grande Loge Féminine de France, Chicon.
Superbe.
Saluons cette belle initiative.
Léger et important bémol l’adresse courriel indiquée pour la commande est erronée…
Oui, la bonne adresse est gcgff2001 et non 2007. Merci de ta vigilance. C’est corrigé dans l’article.
« Les femmes ont droit à la Sagesse »… La Nature reprend ses droits.
Sage est un mot traduit du masculin qui, primitivement, avait une signification féminine ; en grec, c’est Sophia, qui vient de l’égyptien Sofet.
Les Egyptiens font remonter leurs saintes Ecritures à un « Révélateur » considéré comme un être divin, surnaturel, c’est-à-dire au-dessus de la nature masculine.
Ce Révélateur égyptien est appelé Toath (ou Thoth ou thot). Il est dit « l’écrivain de la Vérité », « le Seigneur des paroles divines », « le Seigneur des Écrits sacrés » ; on l’appelle « Trois fois grand ».
Dans les hiéroglyphes, TOATH est désigné par les mots « Nuter Aa Heonet », qu’on traduit mal à propos par Dieu trois fois grand, parce que le mot Nuter (Nouter ou Noutir) ne signifie pas Dieu il signifie Nature ou « Renouvellement » (par la maternité), donc, ici, il désigne la Divine Mère.
TOATH est la Déesse des lettres, celle qui a créé le langage articulé et donné des noms à tous les objets, ce qui est bien le rôle d’une Mère qui dirige et instruit ses enfants.
Elle est le Prophète de la Vérité. TOATH personnifie donc l’intelligence divine qui a présidé à l’organisation sociale primitive, qui fut la gynécocratie ; elle est le sage qui pèse et délibère.
En Egypte comme partout, le régime féminin a précédé le régime masculin et il a dû avoir une longue durée de prospérité et de paix, puisque, au moment où commence l’histoire, c’est-à-dire le règne de l’homme, le pays possède déjà une langue bien formée, l’écriture, et des institutions sociales qui serviront de base à l’organisation future des sociétés. Enfin une religion, un culte, une haute morale. Tout cela réalisé avant les temps historiques.
L’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Celui qu’on appelle « le premier Roi » est Mena (devenu Menés), mot qui veut dire Mère, comme Manou. On appelle les féministes Philo-Mena. On cite parmi elles la Reine Nitocris à laquelle on doit de beaux travaux ; Moeris, qui semble être la Déesse He-Moera, à qui Hérodote attribue la construction d’un lac immense créé de mains d’hommes et qui servit de réservoir aux eaux du Nil.
Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costumes de femmes.
Dans le règne primitif, toutes les grandes dignités de l’Etat, les fonctions de juge, de médecin, étaient exclusivement réservées à la caste sacerdotale. Les hommes ne pouvaient pas y prétendre, ils étaient soumis au pouvoir des femmes appelées « des sages » (Soffet), qui leur faisaient faire un service régulier, un travail dont l’organisation avait été savamment établie. On les envoyait aussi en expéditions lointaines.
Pour les récompenser, on leur donnait le droit de porter certains signes de distinction. On comprenait déjà que les honneurs accordés aux hommes n’ont de valeur que s’ils les tiennent de la Femme.
Quand les hommes renverseront le culte féminin, ils donneront à Hermès le rôle rempli par la Déesse. C’est lui, Hermès qui va expliquer les lois de la Nature que l’antique Déesse Toth avait trouvées par sa faculté divine, son intuition féminine que le Sphinx symbolisait.
Mais le Prêtre, loin de continuer l’enseignement de la Vérité, va, au contraire, la cacher, la voiler ; de là le mot révélateur qu’on lui applique. Ce mot veut dire re-voiler (d’où révéler).
Cependant il prendra à la femme son beau titre de Trismégiste, pendant qu’il représentera la Déesse Toth par le singe pour se venger d’avoir été appelé cynocéphale par les féministes.
C’est après que les Egyptiens se soient révoltés contre l’Esprit féminin qu’on y institua les Mystères.
La Grèce, qui copiait l’Egypte et lui prenait ses Dieux, adopta ses Hermès. Les grandes solennités de la Grèce, telles que les Pan-Athénées, les Thesmophories, les fêtes d’Eleusis, avaient été apportées d’Egypte.
Si elle, n’avait pris à l’Egypte que des lumières, la Grèce serait devenue pour le monde un phare éblouissant, mais elle lui prit aussi ses erreurs, ses fautes, ses ruses. C’est Hermès (le Prêtre) qui les introduisit en Grèce avec l’hypocrisie sacerdotale.
Hermès représente aussi l’argent, les transactions commerciales ; il fait de la science un commerce, du temple un marché. Il est le Dieu des voleurs en attendant Mercure qui l’imitera ; aussi, fait de la religion une affaire et, en même temps, un privilège qu’il veut garder pour lui et ceux qui le soutiennent. Et, pour se donner de l’importance, il impose à ceux qui veulent le suivre dans la carrière sacerdotale, des initiations longues, atroces, cruelles, quelquefois mortelles.
On donne à Hermès les traits d’un jeune homme avec des ailes à la tête et des ailes aux pieds, ce qui indique que son esprit s’envole par en haut et son âme par en bas. Il tient une bourse et un caducée. Inutile d’expliquer le symbolisme de la bourse. Quant aux 2 serpents, ce sont les deux formes du pouvoir malfaisant, le Prêtre et le Roi ; l’un qui s’impose par la ruse et le mensonge, l’autre par la force.
Mais à son origine il fut simplement « le Prêtre », cherchant à tromper le peuple par des artifices, des mystifications, parodiant la Prêtresse pour s’attribuer son pouvoir, en même temps qu’il lui prend ses habits, et c’est risible de voir les anciennes gravures représentant les sacerdotes antiques vêtus de robes légères bleues, rouges ou blanches, avec des ceintures de ruban et des corsages de femmes.
Puis, pour imiter la Déesse Hygie, il prétend guérir, et le caducée sera le symbole de sa médecine, celle qui tue.
Cordialement.