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Géplu.
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« Nous découvrirons pourquoi il y a de fortes raisons d’estimer que le rite écossais primitif et la légende d’une loge écossaise à saint-Germain en Laye en 1688 ne sont que fariboles. » Il s’agit ici d’une doxa et même si la majorité des historiens et chercheurs s’en accommode, la plus élémentaire prudence s’impose. Entre 1689 (et non 1688, mais s’agit d’un détail) et 1725, nous nous situons en France dans ce que nous appelons la protohistoire, à savoir que nous n’avons pas de documents (pour l’instant!) directs émanant de la sphère maçonnique stuartiste, mais que nous possédons par contre des documents qui en font état ou du moins la circonscrive. En 1689 des militaires Écossais et Irlandais débarquent, par régiments presque entiers sur les côtes bretonnes. Parmi eux sont identifiés maints maçons. Que ces Maçons aient tenus des réunions maçonnique secrètes ( discrétion lié aux événements politique impose) n’est pas à-priori à rejeter comme étant une incongruité. Il n’est pas nécessaire en l’occurrence de parler de « Loges » et encore moins d’un secrétaire qui ferait état de ces réunions au vu du danger que cela représenterait pour ces exilés. Mais quelle maçonnerie ces Jacobites auraient-ils pu pratiquer ? La question est pour le moment sans réponse, mais ces Maçons ayant été « fait maçons » en Ecosse et en Irlande, on peut raisonnablement admettre qu’ils pratiquaient une Maçonnerie Ecossaise et/ou Irlandaise et non Anglaise dont l’aspect spéculatif n’est relaté que depuis 1717 (même si cette date reste controversée). Il n’est pas impossible que ces Maçonneries se rejoignent lorsqu’on sait que la Maçonnerie anglaise a fait de nombreux emprunts aux Maçonneries Écossaises et Irlandaises, même si nous ne savons pas précisément à quel moment ces emprunts eurent lieux. Ce que l’on sait c’est que des Gentlemen-Masons ont ramenés en Angleterre des bribes de rituel provenant des Loges Écossaises à la suite de la Glorieuse révolution de 1688. Nous avons également la trace, dès 1665, dans la Société des Francs-maçons de Chester, de pratiques Écossaises telle la communication de mots et signes mélangés à des « Anciens Devoirs » de métier…Il y aurait encore beaucoup de choses à en dire, mais pour ma part j’éviterais le mot « fariboles » pour désigner ces aspects particuliers de la maçonnerie dont les zones d’ombre ne permettent pas d’en déduire que l’obscurité fut entière !
D’autre part, je tremble sur mes bases au vu de la « méthode » utilisée pour écarter des ouvrages de la lecture. J’exprime le souhait que mon ouvrage entre les mains de notre lecteur, « Rite anglais de 1717 » et « Rite belge », ne subisse pas le sort réservé au rebut…
Merci pour ce commentaire (je sais on ne remercie pas en M…) Je possède quelques livres de cet auteur dont j’ai toujours aimé la lecture. La fête des Pères approche voila un cadeau tout trouvé.