Catherine Kintzler
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« Concordat avec l’islam » : et si on essayait le déshonneur ?

Publié par Géplu

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mercredi 17 août 2016
  • 12
    HRMS
    23 août 2016 à 10h49 / Répondre

    La phrase qui impose une méditation politique est celle-ci : « Parce qu’ils visent à accoutumer l’invasion du politique par le religieux, ces éléments dignes de figurer à l’agenda d’un « serial killer » de la laïcité appellent la vigilance et doivent abaisser le seuil de réaction des militants laïques. Car si nous sommes habitués à quelque chose, c’est à voir depuis longtemps la classe politique et nombre de décideurs avancer des propositions visant à détruire la laïcité (13). »
    Les incroyables capacités « naturelles » de nuisance de l’être humain, envers lui même et ses semblables étant connues comme la base de fondation de la Culture , nous savons aussi par expérience que l’absence d’éthique Laïque ( que l’on soit croyant ou pas, affidé d’une religion ou non ) ) et l’absence de la loi sur la laïcité, sont nécessaires et suffisantes pour : – tout les bourrages de crânes possibles de type
    idéologiques notamment religieux, comme ersatz de la Politique, dans une société en voie de paupérisation accélérée , – pour la dislocation du sentiment d’appartenance à une Nation pervertie en tribus , en clans et des leurs totems, – pour l’assujettissement aux déterminants financiaro-économiques – de la guerre de tous contre tous et ses illusoires espérances …. : qui engendrent la perte des Libertés individuelles et collectives;
    En cela et à la lumière de la phrase en citation , tout en étant ( et en raison ) de « droite », chrétien, FM et humaniste bourgeois et sans appartenir à l’intelligensia, je revendique d’être un « Laïcard » et de me battre si nécessaire par tous moyens pour le rester et faire profiter de l’outil de progrès de la laïcité à mes enfants et a mes concitoyens.

  • 7
    yasfaloth
    20 août 2016 à 22h06 / Répondre

    Et pendant ce temps le monde entier se fout de notre g… sur l’affaire du burkini !
    Allez continuez comme ça, vous allez en faire un must ! 🙂
    .
    Toute les nanas qui voudront marquer leur identité, dire m… à intelligentia laïcarde et accessoirement, éviter le mélanome à 60 balais, vont se pointer désormais comme ça sur les plages qui ne leur seront pas « interdites ».
    .
    On avait (parait il) la droite la plus bête du monde, une certaine gauche à manifestement décidé de lui faire concurrence…

    • 8
      Jules
      20 août 2016 à 22h35 / Répondre

      Dis Yasfa, c’est pas des municipalités de droite qui « s’amusent » à interdire les burkinis sur leurs plages ?….
      Mais à part ça, sur le fond du propos tu as tout à fait raison. Interdire ne fait et ne fera qu’inciter ceux qui veulent provoquer et se rendre intéressant à s’exhiber avec ces espèces de vêtements de pingouins.

      • 9
        yasfaloth
        21 août 2016 à 0h44 / Répondre

        En effet (pour Cannes) mais je pensais à la position parfaitement ambigüe du gouvernement et, en particulier, du premier ministre dans cette affaire…
        .
        A ce sujet lire l’article du NYT de hier qui explique bien en quoi cette « interdiction » (à mon sens éminemment stupide) et son acceptation tacite par le « pouvoir » est surtout… un aveux de faiblesse …

    • 10
      Francis C
      21 août 2016 à 17h03 / Répondre

      Pour une information sérieuse de ce sujet, voir l’article de Philippe d’IRIBARNE, Directeur de recherche a CNRS, « Pourquoi le Burkini est inacceptable », paru dans le Monde du Vendredi 19 août 2016.

      • 11
        yasfaloth
        22 août 2016 à 19h07 / Répondre

        Assez déçu… comme d’habitude par un article du monde, cela devient hélas récurrent…
        .
        Vous confondez « information » et « opinion », et ce M. tout « directeur de recherche » qu’il est, affiche là est une opinion qui s’inscrit parfaitement dans le conformisme ambiant !
        Je persiste à penser qu’une société qui ne sait résoudre ses problèmes de « rebellion », quand ils sont pacifiques, que par l’interdiction et l’affrontement est une société faible, qui doute d’elle même, court après le passé, et qui s’enfonce dans une chaine dangereuse de réactions et de contre-réactions…

  • 5
    pierre L
    18 août 2016 à 16h43 / Répondre

    la loi de 1905 a subi beaucoup de dérogations , ne serait que l’enseignement privé au dépend de l’éducation publique et nationale, en voie de dégradation, ouvrant ainsi l’instruction religieuse dans le domaine public pour ne prendre que cet exemple ou la mise à disposition des bâtiments « cultuels  » aux religieux dont l’entretien se fait aux frais de l’état, voila des exemples flagrants de détournement de la loi de 1905.
    certaines religions ont constitués des consistoires pour gérer leurs affaires privées, il n’y a pas lieu de faire des pactes publics

  • 4
    Jules
    18 août 2016 à 15h34 / Répondre

    Oui, c’est remarquable comme dit Jack Chaboud. Merci à Fatiha Boudjahlat et à Catherine Kintzler. Il faudrait plus de femmes de ce calibre engagées dans nos combats.

    • 6
      chicon
      20 août 2016 à 12h25 / Répondre

      @jules- enfin on sort des fantasmes de la bien pensance irréaliste.

  • 3
    soula remi
    18 août 2016 à 14h25 / Répondre

    merci

  • 2
    Chaboud
    17 août 2016 à 10h35 / Répondre

    Remarquable.

    Jack

  • 1
    Patrice Deriémont
    17 août 2016 à 10h26 / Répondre

    J’ai eu l’honneur et le plaisir de débattre avec ou en compagnie de Catherine Kintzler à plusieurs reprises lorsque j’exerçais des responsabilités au sein du GODF, d’Initiative Républicaine ou du Mouvement des Citoyens. Je partage l’essentiel de ce qu’elle dit dans son article, mais contrairement à elle, je pense qu’il faut revoir la loi de 1905 non pas pour l’adoucir mais pour la durcir. Elle est le résultat d’un compromis imaginé par Aristide Briand au détriment du projet d’Emile Combes. On peut comprendre qu’à l’époque ce compromis ait été nécessaire. Je pense qu’aujourd’hui il faut reprendre le chantier et se diriger vers le projet « Combes »
    Qu’en est il de cette loi au regard des obligations de l’Etat :
    « La loi du 9 décembre 1905 portant sur la séparation des églises et de l’État a instauré le principe de laïcité et posé la règle selon laquelle « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Toutefois, ce principe connaît des dérogations notamment pour les édifices religieux, ceux acquis ou construits avant la loi de 1905 étant la propriété de l’État, des départements et des communes.
    Affectés à l’usage du public, ces édifices cultuels font partie du domaine public. En conséquence, les collectivités doivent prendre en charge les dépenses nécessaires à leur entretien, à leur conservation et à leur réparation. Néanmoins ces édifices, ainsi que les meubles les garnissant, doivent être laissés à la disposition des fidèles et des ministres du culte. Ils sont également à la disposition de tout visiteur pour l’intérêt touristique ou archéologique qu’il peut y trouver.
    En tant qu’établissements recevant du public, les édifices religieux sont soumis au respect de la réglementation relative à la protection contre les risques d’incendie et de panique. Enfin, en cas d’accident, la responsabilité de la commune peut être engagée. »
    A la limite que la participation de l’Etat soit requise pour les édifices classés aux monuments historiques soit, mais pour le reste il n’y a aucune raison de prélever l’impôt pour satisfaire une partie de la population en raison de ses convictions religieuses.
    Emile Combes avait raison, il a juste eu le tort d’avoir raison trop tôt.

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