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Les Imaginales maçonniques d’Épinal sont inséparables des Imaginales non maçonniques qui se tiennent en même temps… où cette année le body painting était particulièrement à l’honneur : compétition, défilé, etc.. Depuis plusieurs années les passerelles ont été établies entre les deux événements avec des FM qui dédicacent sur le salon non FM et des interventions qui se nourrissent et s’enrichissent mutuellement avec des FM et des non-FM. Il semble donc logique que la thématique du body painting puisse être abordée sur les deux salons. Le problème n’en est donc pas un.
Tout le week-end nous avons donc assisté à des prestations culturelles et artistiques et celle du body painting maçonnique n’en était qu’une parmi d’autres. Il a nullement été question de regards goguenards portés par des hommes sur une « femme porteuse de désirs sexuels »…. Nous ne sommes plus au temps ou le corps féminin était jugé coupable… Et il ne s’agit pas de porter sur une prestation artistique des jugements d’un autre temps, chargés de culpabilité.
Quand à ceux qui s’insurgent de l’exposition des symboles… A voir la manière dont ils sont exploités sur les réseaux sociaux et malmenés par des FM peu soucieux de la discrétion… Il me semble que le body painting des Imaginales n’est rien….
Peut-être que l’an prochain le modèle sera masculin…. Et qu’il y aura – c’est à espérer – une suite… Après tout, et si ce n’était qu’une première… histoire d’en finir avec l’étroitesse d’esprit…. Jacques ( et son équipe,) a le mérite d’organiser des Imaginales Maçonniques, un moment d’exception, riche de culture et de convivialité et je salue son sens de l’organisation, la pertinence de ses sujets et sa capacité à faire bouger les lignes…
Vous avez raison mais n’en rajoutez pas…
« Nous ne sommes plus au temps ou le corps féminin était jugé coupable… » Je ne crois pas que quelqu’un aurait affirmé que le corps de cette jeune modèle serait coupable. Par contre, le corps féminin reste désirable – tant mieux. (Un clin d’oeil: ce n’est pas J.O. qui me contredira.)
« Et il ne s’agit pas de porter sur une prestation artistique des jugements d’un autre temps, chargés de culpabilité. » Qu’avez-vous donc avec cette culpabilité? Ceci n’est pas un forum catholique…
Mais vous avez raison, ces « images d’Épinal » servent, sinon « en finir avec l’étroitesse d’esprit », alors au moins de lui tailler quelques croupières.
Dommage que vous réduisiez mon commentaire à cela. Bonne soirée à vous.
Amusant comment une critique de détail vous empêche de voir que pour le principal je suis d’accord avec vous.
« Pour le principal » de ce que vous semblez vouloir dire. Ou bien, pour vous le principal ne serait-il pas le gêne suscité par le fait que la « femme (soit) porteuse de désirs sexuels »? Ce refus de notre réalité animale s’exprime sur certains sites féministes. Si cela peut vous rassurer, l’homme en est porteur également.
« Les hommes et les femmes, comment pourraient-ils s’entendre? Chacun veut autre chose. Les hommes veulent les femmes, les femmes veulent les hommes… » Frigyes Karinthy, « Capilaria ».
Jacques Oréfice est un franc-maçon exceptionnel – et tel que je l’ai connu un homme formidable. Son commentaire me semble un peu tarabiscoté mais pas déraisonnable. Cependant, n’aurait-il pas mieux valu reproduire le texte de présentation de cette partie des rencontres d’Epinal auquel il se réfère? Il suggère des réflexions intéressantes.
Le voici, il manque juste un chapitre sur la place de la femme en franc-maçonnerie…
« Table ronde sur le bodypainting
Lors de la dernière table ronde des Imaginales 2016, une vidéo représentant un bodypainting a été présentée. Ce bodypainting avait la particularité d’utiliser des symboles maçonniques et s’inscrivait dans la réflexion plus générale de la journée consacrée à la Gestuelle.
Les réalisateurs artistes et modèle de l’association Pygmalion d’Epinal n’avaient aucune culture maçonnique préalable et ont traités cette thématique à partir d’ouvrages maçonniques. Ils ont eux-mêmes décidés de choisir un modèle féminin et ont effectué ce travail artistique quelques jours auparavant pendant environ 9 heures.
Cette œuvre artistique a été filmée et présentée à Didier Desor, professeur émérite à la Faculté des Sciences et spécialiste en biologie comportementale, à Frédéric Vincent sociologue et psychanalyste et à Jacques Oréfice, gynécologue-accoucheur qui ont débattu pendant plus d’une heure et échangé avec les Imaginaux présents.
Ils se sont interrogés sur les évolutions du rapport au corps dans les sociétés modernes dans lesquels tatouages, piercings et bodypainting sont devenus banaux. Le débat s’est poursuivi sur les rapports de la maçonnerie et de l’expression artistique en général et, en particulier, sur la place de la symbolique maçonnique dans l’expression artistique d’aujourd’hui, sur le caractère éphémère du bodypainting, sur la persistance de l’image en vidéo (est-ce encore l’œuvre ou sa représentation ?) sur la retribalisation de la société par les symboles, signes et marques, sur les supports de l’expression artistique, sur le sens à donner aux performances artistiques, sur les relations entre corps et décors.
Toutes les questions posées n’ont pas suffi à épuiser le débat qui se poursuivra sans doute comme c’est le cas pour toutes les œuvres d’art porteuses de sens .qui interpellent l’imaginaire. »
Bravo, 357. Vous rachetez, pour l’honneur de notre très chère FM, tout ce que cette levée de boucliers démontre d’incroyablement petit, mesquin, ratatiné dans l’esprit de certains Frères et certaines Sœurs qui, en fait d’élévation « spirituelle » (ici : uniquement « moralisante » et « bêlante ») ne savent être que CENSEURS !
Qu’est-ce que c’est que ce fatras sur les « symboles » ? Le « sacro-saint symbole » ne vaut que par l’interprétation que chacun en fait dans son cœur et dans son esprit. Arrêtez d’être ridicules et de rabaisser la FM à des jugements aussi « courts ».
Relisez donc Voltaire ! La Pléiade vous offre ses œuvres complètes. Vous avez de quoi y puiser une ouverture d’esprit qui manque à vos égosillements de bas-étage.
Renada
N’y aurait il aucune sœur dans cette association. Les obédiences mixtes ou féminines ont elles été consultées?
Le F Jacques O n’a t’il pas voulu faire du buzz pour ses Imaginales Maçonniques et Ésotériques .
Et si on demandait son avis à D Keller pour la mixité au GO? voire aux grandes maîtresses des obédiences amies.
Mes sœurs (et beaucoup de mes frères) sont, pour le moins, mal à l’aise devant l’utilisation du corps d’une femme. Malgré des propos qui peuvent se retourner contre leur auteur, cette « prestation » remet en cause les autres débats intéressants qui ont eu lieu lors de ces journées.
comment peut faire quelque rapprochement entre l’abandon du sexisme cher (et helas honte de la FM) à certains et ces oeuvres d’art ?
Pourquoi donc ca excite les sexistes essentiellement ? C’est là qu’il y a tout le paradoxe : ils ont le culot de rejeter de leurs loges des FM sous pretext qu’ils sont femmes et en même temps jouer un numero de « respect de la femme ».
Le jour où vous cesserez ces pratiques odieuses, veritable affront à toutes les femmes FM, vous pourrez alors vous parer de moralité de respect d’autrui.
Il est vrai que beaucoup ont mené à mon avis un mauvais combat(en toute sincérité) : celui de la « mixité ». Or la mixité en FM n’est pas un but en soi. Le problème est LE SEXISME. C’est celà qu’il faut combattre ! Et ne pas rêver d’imposer une mixité comme les autres imposaient sexisme.
Quelle avalanche! Vous qui, la plupart, ne réagissaient nullement à la lecture de certaines planches « compilées » à partir de Google ou de Wikipédia et d’une banalité à faire fuir (ce qui n’est pas à l’honneur de la FM), voilà que vous tombez à bras raccourcis sur un « essai » original et, somme toute, et vu la difficulté d’exécution, assez réussi.
Quand on parle de « création » esthétique en « peinture », il faut au moins qu’il y ait un effort de nouveauté, une originalité, et cela sur un support d’une bonne formation « technique », et d’une certaine culture. Sur ce point, rien à redire. Je ne sais plus quel Maître disait: « faites des copies, c’est bien, reproduisez et copiez tant que vous pouvez les Maîtres et peut-être un jour, pourrez-vous faire en peinture un radis « au naturel ». (je sais: on va vite me sortir que le radis vaut mieux que ce « navet »)
Eh bien non, ce n’est pas un navet, et il ne me choque nullement de voir ces nudités féminines plutôt bien choisies et belles par elles-mêmes, arborer, dans un chromatisme réussi, tous les symboles dont, depuis le Siècle des Lumières, chaque apprenti s’escrime à en déchiffrer, en des efforts certes louables mais souvent ridicules, la Haute Lumière Eclairante pour toute l’Humanité…
Tolérance, mes Frères, tolérance, c’est la clé secrète qui ouvre la porte de communication avec tout l’Univers.
Et Liberté, Egalité, Fraternité !
Duoda
Je voudrais insister sur un un point fondamental qui fait basculer ce coloriage du stade performance maladroite à une transgression de ce qui nous est cher. C’est peut être pour celà que les commentaires abondent sur ce qui devrait être dans l’anecdotique.
Le diable est dans les détails (ce n’est pas une profession de foi, mais un dicton populaire).
Qu’on utilise un corps de femme, passons, et pardon mes Soeurs.
Que l’on représente l’équerre, le compas (on a évité le tatouage au niveau des fesses, bonne idée), et toute la trousse à outils, allons-y pour un tapis de loge vivant, ça vient de sortir.
Que ce soit, ou pas, une œuvre d’art au même titre que la Liberté guidant le peuple, c’est tout de même un peu surestimé, mais pourquoi pas.
Mais représenter le tablier ? Et même si c’est son image ? C’est ce qui fait de nous ce que nous sommes. Il a pleinement sa place en loge, porté par les Soeurs et les Frères avec dignité, mais sur un mannequin peinturluré, aussi ravissant soit-il ?
Alors, sans aucune amertume mais avec consternation, parce que je crois que si on galvaude les serments ce n’est pas la peine d’en faire, ce « détail », qui renvoie la Maçonnerie a du grand-guignol au lieu de la magnifier, me gène énormément. C’est pourquoi aussi, je m’étonne qu’un homme d’envergure, et appelé à des responsabilités comme M. Oréfice justifie ce bodypainting avec une argumentation d’élève pris en faute.
Sans celà, ça ne serait juste qu’un non-évènement de goût douteux catégorie Bidochon dont on parlerait beaucoup trop.
Je suis de ceux qui ont commenté déjà sous le body-painting dont il s’agit, et je ne renie pas cette précédente intervention.
Qui plus est, je suis assez d’accord avec les arguments présentés ici par Moneta.
Que je ne connais pas davantage que Jacques Oréfice d’ailleurs.
Mais effectivement, et quoiqu’en dise le frère Jacques, il a sous-estimé me semble-t-il le fait de traiter de manière éminemment profane, hors champ si je puis dire, l’essentiel, « les fondamentaux » pourrait-on dire, de nos symboles. Eminemment profane, mais avec un peu de provocation érotique, ou au moins sensuelle.
Qu’on ne vienne effectivement pas me dire que le body-painting, qui plus est sur un corps féminin quasiment nu, fût-il ravissant, de quasiment tout l’arsenal de nos symboles, de « toute la trousse à outils » (sic) n’est qu’illustration innocente et sans conséquences sur la perception que peuvent en avoir les Frères et les Soeurs.
On peut certes avoir une vision profane du fait maçonnique, parfois en usant d’humour et de dérision, parfois en étant artistique (les illustrations de JIHO dans les tous récents « cahiers de vacances du franc-maçon », sont à ce titre d’un humour décalé très rafraichissant), mais là,franchement les explications de notre frère Jacques me paraissent peu convaincantes, et un peu vaines.
Moneta dit « argumentation d’élève pris en faute ».
Sans aller jusque-là, disons qu’on peut reconnaître l’effort, la tentative d’originalité, mais à force de vouloir être innovant à tout prix, ne prend-on pas le risque de se perdre en chemin?
Quant au fait de faire appel à Bartholdi, Delacroix ou Kipling pour se réfugier (inconsciemment?)derrière leur parrainage, je ne suis pas sûr que ce soit l’idée la meilleure.
Pour une raison simple, surtout pour les deux premiers cités, qui tient au fait que l’appropriation de leur oeuvre par le public, dépasse le seul public maçonnique et est une appropriation collective,et bien au delà des Nations ou des Etats qu’elles concernent, américaine (états-unienne pour être exact)dans le premier cas, française dans l’autre.
Et elles ne sont pas éphémères, loin de là, ces oeuvres.
Elles sont inscrites dans le patrimoine culturel, et peut-être génétique qui-sait, de nos peuples.
Parce qu’elles portent haut des valeurs qui nous sont fondatrices, celles de Liberté et de Démocratie, notamment, de République aussi en ce qui nous concerne.
Le body-painting évoqué ici depuis quelques jours ce n’est hélas rien de cela et, qu’on ne m’en veuille pas de le dire ainsi, ce n’est que de l’écume des jours.
Par contre, et je l’indiquais déjà le 1er juin dans mon commentaire sous l’article du body-painting lui-même, le risque n’est-il pas désormais que l’on ne retienne plus que cela des Imaginales d’Epinal 2016:
ce malheureux épisode illustratif sur corps?
J.Oréfice le pressens bien lorsqu’il nous invite à aller sur le site des IME 2016 pour y lire les compte-rendus de toutes les autres manifestations de ces Imaginales?
Mais n’est-ce pas déjà trop tard?
Le mal n’est-il pas déjà fait?
Il voit bien qu’un détail (le diable nous rappelle Moneta)est en train de perturber l’ensemble de l’édifice.
En fait ici, tout le quiproquo, tout le malentendu, ne tient-il pas uniquement à cela?
A une appréciation mal anticipée du ressenti des uns et des autres, les autres étant les unes, d’ailleurs?
Peut-être à une idée de communication que l’on voulait originale mais qu’on n’a pas su bien maitriser?
Je n’ai pas les réponses, je ne fais que poser la question.
Voilà qui est dit et bien dit…. Toutefois poser une question est parfois y répondre.
J’apprécie que des Francs-maçons me permettent de ne pas aimer telle ou telle chose et de pouvoir l’exprimer librement sans recevoir de railleries, surtout lorsque cela me concerne, en tant que Frère.
mettre en parallèle les « twitters » et les grincheux avec les connaisseurs d’art épris de liberté ….mais on admire la compétence , l’expertise , la munifiscense des seconds ..on a des doutes ? et y faudrait qu’on se taise ? ben , nous , les bouzeux , les sans grades , les cent dents dedans , nous reste internet et ses bubons , pour exhaler nos sanies , vous reste juste à nous supprimer le peu d’espace de parole qui nous reste , on n’aime pas ? vous n’aimez pas qu’on n’aime pas ? et par un curieux phénomène de renversement , nous serions les ennemis de la liberté ? C’est plus Mathieu Bock-Côté que je vais vous conseiller , mais carrément Didier Anzieu …..( chez Dunod ) très fraternellement , mes respects , un peu vifs peut être , mais les femmes ? sans passions ? nous aimeraient elles encore ? mais vous avez raison , une peinture n’a rien à voir avec une tache de sauce tomate sur la robe …..
Lamentable en effet que ceux qui rejettent des Fm de leur loge parce qu’elles sont femmes nous fassent un numéro de respect des femmes.
Je profite de mon commentaire pour saluer mon Ami et Frère Jacques que je n’ai pas rencontré depuis trop longtemps (à REIMS la dernière fois -il est vrai qu’avec l’âge, mon assiduité – hors Loge Bleue – a beaucoup diminué.
En gynécologue qu’il est , Jacques a, je le crois, le respect du corps féminin et même si sa Loge d’Epinal n’est pas mixte – ce qui est son droit – je ne vois pas trop en quoi ce bodypainting doit susciter autant de réprobation – Il s’agit là d’une expression artisitique que je trouve intéressante et tout-à-fait dans le cadre des IME.
Un Frère d’une Loge mixte (G.O. de Vitry-le-François)
Tout à fait d’accord avec Moneta. Les symboles maçonniques, hors contexte, sur un corps de femme, par des Frères qui refusent de les initier, est très choquant.
Notre monde a perdu sa boussole …
@moneta
Vous semblez très amère envers une loge, je suppose d’Epinal, pouvez-vous la citer ?
Si j’ai bien compris Les Imaginales Maçonnique sont une association puisqu’il un président, à moins que quelque chose m’échappe.
Je suis tout à fait d’accord avec MONETA. Je crois que Jacques Orefice n’a pas voulu comprendre le sens des interventions critiques et indignées des Frères et Sœurs. Dans sa réponse évasive et mal calibrée, il fait un hors-sujet volontaire et un peu trop facile, peut-être pour se donner bonne conscience ! Comparer ce corps féminin ainsi « déguisé » à une œuvre d’art me paraît un peu abusif… Il ne faut pas détourner, vulgariser, exposer, galvauder ce qui nous est propre, intime et si précieux, en partie représenté par nos décors. Je confirme mon indignation à l’égard de cette exposition « bodypaintée » d’Epinal, que je considère comme contestable et critiquable. Je précise que je ne suis pas un « twittos » écervelé et que je crois, modestement, n’être pas trop « éloigné de la pensée maçonnique », comme d’ailleurs beaucoup d’autres intervenants sur ce sujet.
Je suppose que tu fais beaucoup pour la défense de l’intégrité corporelle au quotidien. Tu es un donneur de leçons. Je te sens à plein nez.
La réponse consensuelle ne correspond en aucune manière à la plupart des réserves précises qui ont été émises.
Personne ne critique la qualité des tables rondes et autres interventions des IME. Et l’indignation porte moins sur l’esprit de « twitterisation » que de l’utilisation intempestive d’un corps de femme a des seules fins d’exhibition.
En effet si le bodypainting peut revendiquer pleinement son statut d’œuvre d’art éphémère, peindre des symboles maçonniques (et un tablier !) sur un corps féminin à l’initiative d’une loge dont la farouche anti-mixité est connue jusque dans les milieux profanes, peut-il avoir un autre sens que celui du voyeurisme et du mépris affiché de leurs Soeurs ?
Ce n’est pas tant la nudité qui est choquante, on l’aura bien compris, c’est le vide symbolique de cette réalisation. En témoignent a contrario, les magnifiques fresques du temple de Nancy où personne ne s’emeut de l’allégorie de la Vérité, représentée comme elle doit être : nue.
Le plus consternant finalement, c’est de devoir rappeler que le port du tablier ne doit pas être galvaudé et qu’une image doit avoir du sens dans son contexte … À Epinal ?
Ce qui me sidère personnellement, c’est le nombre effrayant de pisse-froids qui font mine de s’offusquer de quelque chose dont tout le monde se fout en réalité. C’est du body painting ! Pas de quoi s’affoler ! En quoi est-ce dégradant ? Le modèle est magnifique. Ne me dites pas que vous auriez préféré un sexagénaire du GO en slip kangourou ? Ou une mamie du droit humain ? Il faut arrêter avec ces conneries sur « le respect du corps des femmes ». On ne parle pas de burqa, d’excision ou de femmes battues, mais de peinture sur le corps !
Et puis, profiter de ce body painting pour faire le procès d’une loge, sous prétexte que celle-ci serait attachée à la non-mixité, je trouve ça d’une insondable bêtise. Il faut vraiment avoir une tournure d’esprit mesquine et médiocre pour monter en épingle un non événement. C’est à décourager ceux qui organisent des événements. Il y a toujours des grincheux à la pauvre vie qui, derrière leurs ordinateurs, pensent leur temps à troller pour dénigrer, pour critiquer ce qu’ils sont incapables de construire eu-mêmes.
Enfin, dernière remarque, quand je lis certains commentaires sur la prétendue désacralisation de la maçonnerie à cause de cet anecdotique body painting, je me dis que ces réactions sont bien religieuses. En tous cas, les religieux ne les désavoueraient pas. Le pire, c’est que je suis persuadé que les plus critiques doivent être les premiers à défendre la laïcité et à revendiquer le droit au blasphème.
J’ajoute mon petit éclairage pour abonder en tous points le post de 357.
Le Body p désexualise plutôt qu’il n’excite de bas instincts.Si c’est bien fait tant mieux.
Tempête dans un dé à coudre !
Cordialement