« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Je suis un provincial.
Un provincial paradoxal.
Natif d’à peine 25 kms d’une des frontières les plus éloignées de Paris et donc pouvant m’être, par bien des côtés, senti plus proche de l’Etat voisin, si proche, si périphérique que de notre bonne vieille capitale, je pourrais être de ceux qui critiquent Paris en permanence.
Pour nombre de raisons qui n’ont pas lieu d’être développées ici, autant historiques, géographiques, qu’éventuellement linguistiques, qu’éventuellement religieuses, quoique chrétiennes mais pas forcément catholiques, je pourrais aussi être de ceux qui s’offusquent du pouvoir centralisateur parisien, on pourrait dire jacobin.
Et pourtant. c’est cet aspect centralisateur, bien antérieur à la Révolution, bien antérieur à la République, et en cela le qualificatif de jacobin est donc insuffisant, qui a modelé notre capitale.
Il en est ainsi, et aussi, pour la sphère maçonnique.
Tous les sièges de nos principales obédiences ne sont-ils pas parisiens?
Et les structures, les organisations, les administrations de nos Grands Orients ou de nos Grandes Loges ne sont-elles pas peu ou prou pyramidales vers des sommets tous parisiens?
Pourtant, si j’en crois ce qui se dit ici, et après une intrusion sur le site de « Paris Zig-Zag », ne s’agit-il pas plutôt ici d’une visite du « Louvre des Francs-Maçons » que du « Paris des Francs-Maçons »?.
Le provincial que je suis, qui finalement adore d’autant plus Paris qu’il n’y vit pas au quotidien, trouve que Paris, et pas seulement le quartier du Louvre, est une ville avec une forte empreinte maçonnique.
Pour ce faire pourquoi ne pas rappeler ici l’existence du « Guide du Paris Maçonnique »?
Un bouquin bien fait dont l’auteur s’appelle Raphaël Aurillac (un pseudonyme? un auvergnat? je n’ai jamais revu ce nom ailleurs que pour ce guide).
Je crois que je l’ai dans sa première édition, chez Dervy, en 1998.
Je crois cependant l’avoir revu réédité depuis, dans un format un peu différent, avec une couverture différente. Peut-être s’agissait-il d’un autre éditeur, je ne m’en souviens pas.
En tout cas, tous les arrondissements parisiens peuvent se targuer d’avoir sur leur sol des témoignages architecturaux maçonniques.
Il me semble donc qu’annoncer un Paris des Francs-Maçons lorsqu’il s’agit d’une visite circonscrite aux alentours du Louvre, du seul 1er arrondissement donc, n’est-ce pas un peu réducteur.
Je n’ose pas dire trompeur…
Oui, le Aurillac, c’est pas mal faute de mieux, mais c’est truffé d’erreurs et d’approximations (peut-être corrigées dans la seconde édition. Quand on lit que l’Opéra Garnier ne contient aucun symbole, il y a de quoi rire, par exemple… (mais il faut se donner la peine de les chercher…) Le vrai livre sur le Paris des F-M reste à écrire… Peut-être un jour… Si ma procrastination naturelle ne triomphe pas…
Bien frat:.
G.
Que celui qui n’a jamais procrastiné… remette à demain son intention de jeter la première pierre!
S’agissant de l’Opéra Garnier, je ne commente pas. Lorsque je viens sur Paris je fais plutôt dans les theatres, les expos, les librairies et beaucoup de marche à pieds.
Peut-être que le « Aurillac » a ses défauts, mais il permet parfois des découvertes.
Le refeuilletant récemment, j’y vois qu’il existe un Temple de l’Amitié, rue Jacob, dans le 6ème, insoupçonnable pour le passant. C’est une propriété privée appartenant, si l’on en croit Aurillac, à un ancien premier ministre de la Vème. Il ne précise pas lequel.
Et je crois bien qu’Hiram.be avait consacré un petit article à ce temple maçonnique que l’on peut qualifier de germanopratin, au vu de sa géolocalisation. Peut-être que Géplu pourrait, à l’occasion, nous retrouver cela.
En tout cas s’agissant d’établir le contact avec la charmante conférencière, j’observe qu’il n’y a pas eu là l’effet d’une quelconque procrastination. C’est bien, à suivre.
Mon TCF Lazare-Lag,
Crois que j’apprécie ton humour…
Pour tout te dire, j’organise des visites de Paris (maç:. et autres ; cf : les annonces de F-M magazine). je connais très bien ce petit temple de la rue Jacob et si tu veux en savoir plus, voici un lien : http://www.ruevisconti.com/LaRueMysterieuse/TempleAmitie.html
Bien frat:.
Gédéon
Bonsoir Gédéon,
Je viens de visiter le lien indiqué.
Très intéressant. Et de fil en aiguille, il m’a mené, ou ramené, au n°62 de Chroniques d’Histoire Maçonnique qui parlait déjà de ce Temple de l’Amitié.
En fait, faisant récemment un peu de rangement dans mes propres archives, j’avais retrouvé ce numéro 62 et donc l’article en question.
Hiram.be, à l’époque c’était avec Jiri, en avait rendu compte dans une insertion d’août 2008, il est vrai un peu plus appuyée sur le dossier consacré à « Fouriérisme et Franc-Maçonnerie ».
Du coup, sur le lien indiqué dans ton message, j’ai même vu une citation d’Alexandre Vialatte relative à l’esprit de la Rue Visconti. Avec une légère erreur. Telle que rédigée on pourrait la croire datant de 1985, mais le regretté Vialatte est décédé en 1971.
Je pense qu’il ne s’en offusquera pas, et l’erreur est pardonnée par le simple fait de citer Vialatte. Que j’adore.
J’ai d’ailleurs eu l’occasion de le dire sur ces colonnes, il y a peu, trois ou quatre mois environ, lors d’un échange avec A.J. Lacot.
Il avait en effet employé un « Et c’est ainsi qu’Hiram est grand », qui en rappelait bien un autre très vialattien.
A.J. Lacot répondait alors, un peu prémonitoirement à y réfléchir de près, que Vialatte n’aurait pas pu avoir ce type d’humour aujourd’hui.
Raison de plus pour le relire.
Il est de ceux qui savaient allier humour et poésie bien que s’agissant de prose journalistique.
Aujourd’hui même, il faut bien préparer les cadeaux de Noël, d’Alexandre Vialatte, je viens d’acquérir « La maison du joueur de flûte », que vient de rééditer « Le Dilettante ».
Un peu d’air frais dans un monde de brutes, de radicaux, islamistes ou pas, d’une part, issus ou non des urnes, d’autre part.
Tant qu’il n’y a pas d’autodafés, lisons. Librement.
Moi j’ai essayé…
La visite se fait uniquement à l’extérieur du Louvre entre l’arc de triomphe du Carrousel et la cour carrée.
A la fin de la visite, je me suis présenté à la conférencière et nous avons bavardé un moment. Cette jeune femme n’est pas une sœur, sa culture n’est que livresque, (je me suis permis de rectifier quelques minimes erreurs…) mais elle est très intéressée par le sujet. Je lui ai laissé mes coordonnées au cas où elle désirerait frapper à la porte du temple…
Affaire à suivre, donc…
C’est vrai que si elle oublie le musée de la franc-maçonnerie dans sa visite, ses temples et ses conférenciers, c’est un peu léger 😉
En effet. Ne pas oublier le Musée Belge de la Franc Maçonnerie à Bruxelles. Deux particularités: il est plus riche que celui de la rue Cadet et ne parle pas du tout de la France, ce qui permet de mieux comprendre la FM..
Merci de bien vouloir expliquer un peu en quoi le Musée Belge est plus riche que celui de la rue Cadet.
Je ne connais ni l’un ni l’autre et suis donc avide de connaissances maçonniques.
S’agit-il de surfaces ouvertes au public plus grandes dans l’un que dans l’autre?
S’agit-il de richesse de collections?
D’un Musée existant depuis bien plus longtemps que le français?
S’agit-il de l’ancienneté des livres, des objets?
J’ai hâte de savoir.
Ensuite comment doit-on comprendre que: « ne parlant pas de la France, cela permet de mieux comprendre la Franc-Maçonnerie »?
Une interprétation maladroite d’une phrase maladroite pourrait laisser supposer que l’on comprend mieux la F.M. lorsqu’on ne parle pas de la Franc-Maçonnerie française.
Si ce n’est pas cela qui a voulu être dit, peut-être que cela aussi mériterait d’être reprécisé.
Je ne demande qu’à comprendre et à m’instruire.
à quand un site web !