GLNF. Une déclaration argentine

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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dimanche 1 juillet 2012
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  • 8
    Vieux Julien
    3 juillet 2012 à 19h48 / Répondre

    Myrrhman, le compas et l’équerre sont présents durant le serment au Rite Français (moderne) aussi… Ils ne sont pas sous la main droite, mais dans la main gauche et sous le genou droit. Il ne faut peut-être pas chipoter!
    (Du moins c’est ainsi au RF pratiqué à la GLNF)

  • 7
    Myrrhman
    3 juillet 2012 à 15h04 / Répondre

    On peut en finir une bonne fois pour toute avec cette connerie de « régularité »?

    Une loge travaillant selon un rite moderne ne sera jamais régulière au sens de Londres car on n’y prête pas serment sur « les 3 grandes lumières » que sont compas-équerre-vls, car les 3 grandes lumières sont Soleil/Lune/Maître, et le serment est prêté sur l’évangile de Saint Jean et l’épée!

  • 6
    luciole
    3 juillet 2012 à 0h27 / Répondre

    Bien que je comprenne la richesse et l’attrait d’autres Rites que le REAA,il est assez rare que des profanes choisissent
    leur première loge d’après des critères de Rite.
    Les différences aux trois premiers degrés ne sont pas telles qu’elles obligent à changer de loge. En ce qui concerne la GLdF,Plusieurs membres du SCdF,dont le Grand Commandeur Chevrillon ont commencé leur parcours au RER pour,ensuite,passer au REAA du 4e au 33e sans problème. C’est se priver des Hauts Grades du RER ,du RF et des Rites égyptiens mais on ne peut tout avoir,c’est même dangereux !
    C’est d’ailleurs pourquoi je trouve cette démarche de la GLUA (avec ou sans faux-nez) plus inquiétante que fraternelle.

  • 5
    Ronan
    2 juillet 2012 à 13h21 / Répondre

    D’un point de vue strictement formel, je voudrais rappeler que le GODF n’est pas une « confédération de rites » mais bel et bien et simplement une « fédération de loges ».

    En effet,

    1-ce sont les loges qui sont représentées à l’Assemblée générale de la fédération, le Convent annuel, avec pour principe « une loge une voix » quelle soit son importance numéraire (c’est LE point-clé: les délégués des loges représentent leur loge et non des frères pris individuellement); les frères et les sœurs deviennent naturellement membres de la fédération à travers leur appartenance à leur loge, et ils ne peuvent être membres du GODF sans l’être d’abord d’une loge de la fédération; il n’y a pas « transfert » d’une loge à une autre en cas, par exemple, de déménagement: le frère ou la sœur concerné(e) démissionne de sa loge et demande son admission dans une nouvelle loge, devant laquelle il (elle) renouvelle du reste son serment (dans le cas d’une association de membre, c’est l’organisme central qui gère ce qui est, cette fois, un transfert).

    2-les frères et les sœurs ne sont liés à aucun rite en particulier. Ils travaillent dans leur loge bleue au rite choisi par cette dernière, mais ils peuvent appartenir (et cotiser) à plusieurs loges travaillant à des rites différents (certaines loges ont même deux patentes de rites et travaillent tantôt à l’un tantôt à l’autre).
    Dans les « hauts grades », les frères et les sœurs qui choisissent de poursuivre leur cheminement au-delà des trois grades symboliques peuvent librement choisir d’adhérer à n’importe laquelle des juridictions du GODF chargées de la gestion des grades « d’outre-maîtrise », et cela indépendamment du ou des rites auxquels ils (elles) travaillent déjà dans leur(s) loge(s). Une « fédération de rites » comme on le lit parfois impliquerait que l’on poursuive son cheminement dans un seul et même rite sur l’ensemble du parcours.

    De la même façon, le GODF n’est ni mixte stricto-sensu, ni « sans GADLU »:… Les loges sont libres de choisir d’initier ou d’affilier des femmes et des sœurs: elles sont alors mixtes; ou de rester – par le jeu du vote interne – masculines (le seul antagonisme pourrait concerner le droit de visite s’il y avait une volonté de provocation, pour l’heure absente du paysage maçonnique); enfin, les loges sont libres, quel que soit leur rite et en application de la « liberté absolue de conscience » qui est l’un des principes cardinaux de l’Obédience, de travailler ou non à la gloire du Grand Architecte…

    Evitons les caricatures, dans un sens comme dans l’autre, en tentant de faire rentrer au chausse-pied une Obédience amie dans une case préformatée qui ne corresponde à aucune réalité structurelle. Il y a plus de choses, Horatio, sur Terre et dans le Ciel, que n’en connaîtra jamais ta philosophie…

  • 4
    Vieux Julien
    1 juillet 2012 à 19h49 / Répondre

    Il est aussi important de noter que la déclaration de Bâle laisse entendre la possibilité de la reconnaissance de plusieurs Obédiences sur le territoire français, la GLdF jouant « un rôle majeur ». Pourquoi pas Opéra par exemple, qui travaille à plusieurs rites? Ou même la GLAMF.
    Je crois que tout le monde aimerait voir une fédération de Grandes Loges régulières…

    La solution de faire « transformer » la Loge en REAA n’est pas satisfaisante pour les Frères qui apprécient leur Rituel, et serait un véritable appauvrissement. Sans même parler des Frères qui travaillent aux Hauts Grades du Rite Français, RER, etc…
    Il me semblerait incroyable que seul le REAA soit reconnu en France, quand on sait à quel point le RER et les rites anglo-saxons par exemple ont représenté les seuls « Réguliers-Reconnus » pendant si longtemps (rites historiques de la GLNF)…

  • 3
    MSI
    1 juillet 2012 à 17h41 / Répondre

    Il faut que les choses soient claires concernant le fonctionnement de la Grande Loge de France. La Grande Loge de France est une « fédération de loges » ( travaillant au même rite – REAA – ) et non pas une « confédération de rites » comme par exemple le Grand Orient ou la Grande Loge Nationale Française. Ceci signifie que la Grande Loge de France ne pratique que ce seul REAA et ne souhaite pas intégrer d’autres rites. En matière historique, la Grande Loge de France a accueillie en 1937 une scission de sept loges travaillant au RER menée à cette époque par René Wibaux. La solution qui avait été choisie lors de cette scission était que la Grande Loge de France accepte ce rite mais qu’en cas d’essaimage de la part de ces loges, les loges ainsi créées travailleraient uniquement au REAA. Une autre exception subsiste, celle de l’Anglo-saxonne Loge de rite Émulation mais elle est la seule loge de ce rite à la Grande Loge de France et a accepté en son temps la même règle que pour les loges de RER. La solution qui a été choisie aujourd’hui pour accueillir des loges de la GLNF ( ou venant d’ailleurs d’autres obédiences ) est que ces loges pourront travailler pendant trois ans à leurs rites respectifs mais devront après cette période s’intégrer au REAA ou si elles le refusent, trouver une autre obédience d’accueil ou elles pourront conserver leur rite d’origine. Cela vient d’arriver et les loges ainsi accueillies ont parfaitement acceptées cette solution qui permet à la Grande Loge de France de conserver son statut de fédération de loges, statut auquel elle tient particulièrement.

  • 2
    luciole
    1 juillet 2012 à 14h58 / Répondre

    Je suis toujours inquiet des deux questions qui se posent à la GLdF, Que faire ou comment faire avec les Frères qui voudraient la rejoindre et qui ne travaillent pas au REAA ? doit-elle devenir multi-rites? et comment éviter des événements
    comme ceux de 1964-65 qui ont divisé la GLdF au bénéfice exclusif de la Glnf de l’époque et,par ricochet au GO.?
    Bien sur les choses ont changé,il y a l’expérience et ce n’est plus la GLdF qui est demanderesse.

  • 1
    MSI
    1 juillet 2012 à 10h26 / Répondre

    Cette déclaration de la Grande Loge d’Argentine « régulière et reconnue » n’a rien d’étonnant à la suite de la déclaration de Bâle, car la Grande Loge de France entretient avec cette Grande Loge d’excellentes relations informelles depuis plusieurs décennies. L’amitié personnelle que me porte l’un de leurs passés Grands Maîtres prestigieux me permet de souligner ces relations. Quand la Grande Loge de France a perdu ses relations en 1964 – 65 avec plus de quarante Grandes Loges dans le monde entier et particulièrement avec plus de 20 Grandes Loges des États Unis d’Amérique, certaines Grandes Loges d’Amérique du sud, dont l’Argentine, ont rompues avec la Grande Loge, mais de manière très réticente. En effet les relations de la Grande Loge de France en Amérique du sud avaient toujours été une priorité dans les affaires internationales de cette dernière et je peux dire aujourd’hui, sans dévoiler un secret d’état, que ces obédiences ont toujours reçu les Frères de la Grande Loge de France en visite depuis 1964, mais de manière non officielle.
    Nul doute qu’un mouvement de rapprochement des ces Grandes Loges aura lieu dans un avenir très proche, à la suite et dans le mouvement des Grandes Loges Européennes.

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