Franc-maçonnerie et bouddhisme

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 21 mars 2014
  • 20
    simon
    15 juillet 2015 à 12h46 / Répondre

    s’il n’est pas trop tard je peux témoigner. J’ai par ailleurs travaillé qq planches sur le sujet.

  • 19
    HRM
    27 mars 2014 à 14h44 / Répondre

    Merci à Tea.

    l’idée est qu’il y a une contradiction méthodologique profonde entre les initiations bouddhiques et la pratique psycho morale purement intellectualisée, qui se voudrait encore initiatiques en FM (contre Guénon).
    Car n’y a en fait pas d’initiation en dehors de la matière, l’organiquement biologisé, comme véhicule, ce que certaines FM majoritaires n’envisagent pas ou désapprouvent
    Pourtant la novation de la plasticité cérébrale, et de la néoténie, intuitivement énoncées à la Renaissance par Pic de la Mirandole est bien là.
    le pure exercice intellectuelle, du seule exercice de la pensée et de la parole,
    Le « moi » ne serait qu’une  » morphologisation » , quasi morphénique et particulière de l’énergie universelle dont l’allégorie serpentaire (universelle) de la Kundalini, portent le paradigme de la force des fluidités et circulations, de l’Air comme de l’Eau et du Feu;
    Les techniques qui se référent à la Kundalini ( cf. Woodroff ) trouvent leur source dans le chamanisme himalayen pré -bouddhique, finalement intégré ( après de longues et difficiles polémiques conceptuelles et politiques ) dans la bouddhisme thibétain sous la forme de l’enseignement initiatique des pratiques ésotériques tantriques Kugya (bonnet rouge) , qui sentent effectivement le soufre, pour le adeptes du grand véhicule. (Raison vs/ rationalité constitutive de l’irrationel).
    Permets moi d’avancer que le concept du « moi/non moi » ne peut pas se réduire à sa seule représentation Occidentale; il doit être envisagé, comme opératoirement utile et corrélativement nécessaire aux pratiques de  » retirement » pour l’ouverture qu’elles permettent dans une dissolution, au cours de méditations dialectiques où les contraires ne sont pas niés, et bien au contraire, totalement inclus puisque constitutionnelles de l’apparence matricielle d’une réalité à dévoiler de Maya.(inscription au temple d’Isis à Saïs)
    Cette proximité quasi intime, de telles émergences, d’avec la théorie du « Tiers Inclus » de Lupasco, (qui sent elle aussi toujours aussi fortement le soufre, est intéressante notamment dans la fulgurance intuitive des perceptions et des com-préhensions des polysémies symboliques : il sera étrange de regarder son implication inévitable, dans cette thèse universitaire annoncée, si toutes fois elle voit le jour.
    Pour ceux que le « Tiers Inclus » intéresse, lire l’article de Basarab NICOLESCU Physicien théoricien au CNRS et
    Stéphane Lupasco, Le principe d’antagonisme et la logique de l’énergie – Prolégomènes à une science de la contradiction, Coll. « Actualités scientifiques et industrielles », n° 1133, Paris, 1951 ; 2ème édition : Le Rocher, Coll. « L’esprit et la matière », Paris, 1987, préface de Basarab Nicolescu.

  • 18
    Tea
    27 mars 2014 à 10h46 / Répondre

    (Veuillez excuser mes fautes je perds l’habitude d’écrire en français et vous écrit avec un clavier japonais)

  • 17
    Tea
    27 mars 2014 à 9h04 / Répondre

    Je pense qu’une piste intéressante pourrait etre de chercher du cote des peres fondateurs de la philosophie du Mayahana comme Nagarjurna, ou des concepts comme le non-dualisme, le tiers inclus peuvent entrer en résonnance avec certains elements de la symbolique maconnique.

    Il est sans doute aussi pertinent de creuser du cote du zen, et de la justification des rituels tels que Dogen les expose et justifie dans le Shobogenzo. Cela donne un retro-eclairage passionnant sur les rituels maconniques.

    Le Zen vient du Chan chinois, et se rapporte a l’origine au concept de Dhyāna en sanskrit qui n’etait a l’origine qu’un etat intermediaire dans la meditation, par extension de langage ou erreur de traduction en Chine de language ce terme a fini par designer la meditation assise. Le Chan est devenu un courant mettant l’emphase d’avantage sur la pratique de la meditation assise que sur l’etude des sutras (sans pour autant les negliger) dans une Chine qui n’avait connu jusqu’a lors le bouddhisme qu’a travers des textes eparses et n’avait qu’une vision theorique, la legende attribue l’introduction de cette pratique au moine indien Bodhidharma.

    Le Kundalini et ses concepts sont fondamentalement contradictoire avec le bouddhisme dans la mesure ou il y a l’idee d’un « moi » fondamentale, alors que dans le bouddhisme Mahayana, l’ultime realisation est justement celle du non-moi, anātman en sanskrit.

  • 16
    HRM
    26 mars 2014 à 11h32 / Répondre

    tout a fait d’accord avec Tea.
    et pour préciser, bien que schématique, le « véhicule ‘ qui et que porte le DL, en comparaison avec certaines traditions plus occidentales, représente la voie humide dite gauche ,marquée par l’efflorescence de ses propres nuances surtout dans la strate thibètaine d’origine Bön po;
    La voie « mentale », proche de l’exercice de la Raison, et donc de l’autonomie comme spiritualité ( Kant), étant la voie sèche dit droite, des écoles sino thibétaine du Chan devenues Zen au Japon;
    La source, plus qu’allégorique, des deux voies se rapporte à celle des « physiologies » des circulations d’énergie de la Kundalini en nida et pingala et renvoie donc aux pratiques corporelles et/ou psycho-mentales (mais c’est pareille) de la matière, qui reste le véhicule indépassable à perfectionner…
    On est donc loin de la seule philosophie, au sens occidental intellectualisé du terme, et le travail de Recherche d’un rapprochement des Bouddhismes avec Les Franc-maçonneries, serait plus proche d’un travail d’ épistémologie de l’histoire de la FM, dont les rits sont les dépôts starifiées des différents courants ésotérico gnostico religieux et philosophiques qui l’ont constituées.
    Cependant il m’apparait, par similitude et ironie paradoxale, que de l’ésotérisme contemporain en FM, soit ici celle de la voie sèche, ce qui est plutôt bien cohérent avec la « nature » de l’actuelle culture occidentale.

  • 15
    Tea
    26 mars 2014 à 4h19 / Répondre

    Il existe de tres nombreux courants bouddhistes qui ont tous des approches et des philosophies varies voir parfois contradictoires, et j’ouvre une parenthese pour dire que le Dalai Lama ne represente que le bouddhisme tibetain et non pas le bouddhisme en general.

    Le plus difficile sera donc de trouver les branches du bouddhismes a etudier.

  • 14
    HRM
    24 mars 2014 à 2h37 / Répondre

    Sans pratiquer soi même une des voies du bouddhisme avec la réception parallèle d’un enseignement technique et conceptuelle , le travail de recherche de ce doctorant va être bien difficile surtout au niveau d’une thèse qui plus est de philosophie;
    Reprendre Schopenhauer, Fichte, et d’autres pour la partie occidentale concernant les Francs maçonneries, se tourner vers Matthieu Ricard et ses traductions du Dalaî Lama, prendre les écrits canoniques des Bouddhismes demandez à Jung allez voir Cazenave et Schnetzler pour commencer les rapprochements et liaisons … si tant est qu’il y en aient

  • 13
    niaclabut
    23 mars 2014 à 13h54 / Répondre

    « Bouddhisme et Franc-maçonnerie », paru en 1995 dans la collection « Question de » n° 101, chez
    Albin-Michel.
    Si introuvable, je me ferais un plaisir de vous prêter mon exemplaire.

  • 12
    Pat Raché
    22 mars 2014 à 19h27 / Répondre
  • 11
    Yeshe
    22 mars 2014 à 18h39 / Répondre

    A ton service mon FF… Je pratique et enseigne le bouddhisme depuis 15 ans. J’ai bien peu de connaissances mais serais ravi de les partager avec toi.

  • 10
    Brasil
    22 mars 2014 à 3h13 / Répondre

    Rosa Cruz

  • 9
    martine talavera
    21 mars 2014 à 22h05 / Répondre

    des travaux ont été effectués a aix sous la direction de Bruno Etienne passé depuis a l Or… mais un livre sur ces travaux a été publié, ai prêté cet opus et donc je ne me souviens plus du titre
    je pense que jean xavier colaneri, qui travaille a asphodèle a paris pourra renseigner mieux que moi sur le tire.

  • 8
    haegeli xavier
    21 mars 2014 à 18h12 / Répondre

    Je pourrais vous aider, si vous le souhaitez.
    Je suis, moi-même, Bouddhiste et Franc-maçon.
    Je pratique le bouddhisme mahāyāna Zazen
    Ainsi que le Vajrayāna, Tibetain.

  • 7
    herbak69
    21 mars 2014 à 15h44 / Répondre

    Bonjour,
    Je connais au moins deux bouddhistes, l »un a été franc-maçon et l »autre l »est encore.
    L »un a un Temple sur Lyon et il est assez connu, l »autre est maçon dans une Loge sœur et mère de la mienne. Qu »il me contacte !

  • 6
    tartanpion
    21 mars 2014 à 10h49 / Répondre

    comment on fait pour faire suivre à quelqu’un par mail confidentiellement ?
    merci

  • 5
    Olivier
    21 mars 2014 à 10h44 / Répondre

    Bonjour
    Je suis au GODF et bouddhiste, je peux l’aider s’il le souhaite.

  • 4
    Pitou
    21 mars 2014 à 10h28 / Répondre

    je re-dirige vers qq qui est reconnu com’ tel !

  • 3
    Trist
    21 mars 2014 à 9h34 / Répondre

    Je pense que je peux l »aider.. Ou du moins, je peux le mettre en relation avec qqn.

  • 2
    Jiri Pragman
    21 mars 2014 à 7h01 / Répondre

    Il n’y a aucune contradiction entre l’appartenance à la Franc-Maçonnerie et le bouddhisme et on peut donc rencontrer des Francs-Maçons bouddhistes ou bouddhistes francs-maçons. Le Blog Maçonnique a signalé d’ailleurs chaque année l’organisation de Rencontres Bouddhisme et Franc-maçonnerie

  • 1
    Bandit
    21 mars 2014 à 4h06 / Répondre

    j’en connais un. Je fais suivre.

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