à Toulouse, le Trait des Compagnons du Tour de France

Publié par Géplu

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samedi 10 mai 2014
  • 5
    Chicon
    13 mai 2014 à 18h47 / Répondre

    @2 – le travail manuel fait avec opiniatreté, précision, discernement, développe l’habilité, le savoir-faire qui conduisent au « chef d’oeuvre  » du Compagnon. Cette « maitrise » ( savoir ce que l’on fait : quel en est plan et idée directrice ) est acquise progressivement, elle fait atteindre parfois notre dimension « divine » intérieure (la question du pourquoi se posant souvent apres celle du comment ). Certes tous ne vont pas aussi loin.
    C’est également l’objet de la FM au moyen d’allégories et images immatérielles, sans le travail manuel des Compagnons. La FM a ete inspirée des Compagnons Ecossais du XV et XVIeme s.( Shaw puis Anderson en Angleterre au XVIIIeme s.). L’un et l’autre sont différents aujourd’hui.

  • 4
    Chicon
    13 mai 2014 à 13h48 / Répondre

    @2 – je voulais simplement dire que l’apparition de cette conscience est confuse au départ, lente, elle vient de la pratique du métier pendant des années. Loin de moi l’idée de dire que les Compagnons sont incapables d’accéder a cette conscience, tout au contraire la pratique du « métier  » les prédispose.

  • 3
    Jean-Michel Mathonière
    11 mai 2014 à 9h13 / Répondre

    « Confusément » conscience ? Certes, vis-à-vis des doctes spéculatifs, les compagnons peuvent apparaître trop ignares pour avoir clairement conscience…
    Soupirs…

  • 2
    Sarlat
    11 mai 2014 à 9h02 / Répondre

    J’ai eu une enfance entourée de gens du Compagnonnage du Devoir de Liberté de multiples métiers, comme la boulangerie ou la mercerie, et non seulement les compagnons passants tailleur de pierres ou les couvreurs, charpentiers, menuisiers et ébénistes. Ils portaient encore la canne et les joints et m’avaient accepté comme Aspirant, j’aurai bien été ébéniste, mais mon père s’y est opposé. Dans le métier que je pu faire, la philosophie, j’ai cependant adopté la même démarche progressive de finalité et le même tempo qu’ils m’avaient appris et qui n’a rien à voir avec ce que Chicon raconte puisque le Compagnonnage est celui du Devoir de Liberté. J’ai notamment tracé le logo connu des très modernes Les Compagnons du Devoir. Jamais aucun franc-maçon n’a compris quoique ce soit à ce que je leur racontait, il n’y ont vu que du feu. En regard du Compagnonnage, tous les francs maçons ne sont que des profanes.

  • 1
    Chicon
    10 mai 2014 à 14h26 / Répondre

    Le travail du Compagnon quand il prend forme lui fait prendre confusément conscience que celui-ci s’insère dans un vaste plan ,une savante géométrie. C’est l’aspect  » craft  » c’est a dire  » métier  » , a la base de la FM dans les trois premiers grades.
    Cette prise de conscience progressive par le métier d’une dimension vaste et universelle de notre travaiĺ sur terre, dimension qui nous échappe, participe a l’éveil de notre dimension supra-humaine.
    A ce titre les Compagnons sont me semble- t-il plus proche de la démarche M, que la FM française agnostique ou athée a preoccupation sociétale

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