Locaux maçonniques en modules

[https://www.hiram.be/Envie-de-louer-un-Temple-maconnique-dans-le-Hainaut_a7585.html]

Pensons peut-être a une solution basée sur une base grande caravane ou camping car. Modulable et déplaçable. Mais qui ne réglera pas les questions de co-propriété…

A été notifie de mon initiation future qui se déroulera dans moins de dix jours . Je suis musulman quelle image les frères musulman auront de moi . Pourrais je garder ce secret . Je suis en même temps contant ,et anxieu sur l initiation.

Excellent questionnement Jiri,
Etant architecte et ayant eu l’occasion de « manipuler » les fameux modules « containers bureaux », je peux te rapporter ceci:
Si on part de dimension « standard » de ±6,00m sur 10,00m pour un Temple, il faut compter ± 9 modules. De là, on peut estimer le budget à ±27.000 € htva.
N’oublions pas qu’il faut un permis d’urbanisme pour un tel déploiement de modules + un terrain ou un emplacement.
Les utilisateurs seront vite prix par la hauteur…. et n’oublions pas la structure!
En effet, on peut enlever les panneaux de fermetures mais pas les poteaux d’angle. Ou alors, il faut découper au chalumeau et souder le tout sur place…. bref, bofbof.

Je ne pense pas que ce soit une voie à suivre pour « gagner » de l’argent.

Pour ma part, je serais plus partisan d’une location d’un hall industriel et de créer le Temple comme à l’origine: la Tente de la Rencontre (Tabernacle), où l’espace sacré était simplement délimité par des toiles. Ce qui donné évidemment tout le sens de la voûte étoilée. ^^
On peut louer (ou acheter) des palissades téléscopiques pour délimiter l’espace et empêcher le regard d’éventuels profanes.

Compléter cet aménagement avec 1 module container pour le matériel, bar,…), cela pourrait fort bien donner.
Evidemment quid du chauffage 😉

Merci de m’avoir fait travailler les méninges.

« Le Couvreur aura du boulot! » :p:p:p

La vache !
Greer, je suis pourtant habitué aux langages hermétiques mais là j’avoue être largué. J’ai n’ai pas compris un mot de ton post 14. C’est un nouveau rituel ? 🙂

Banco pour l’idée de partager des protos, cher Jiri. Amusant, comme j’y repensais cet AM en observant la charpente d’un cloître contemporain, près de chez moi. Je voyais des fermes sur poteaux , avec entrait retroussé et jambes de force, ce qui dégage l’espace d’une voute éventuelle. On peut très bien imaginer d’en définir un seul et simple type, à assembler ensuite en un nombre variable qui conditionne la longueur du bâtiment, contreventements par paroi extérieure en OSB, (+ pare-pluie et bardage cloué), ossature bois dans les intervalles, ouate, pare-vapeur, petit osb interne, et zou! Tuile mécaniques type Imerys « Alpha », ou équivalent, et on a un bon local bien isotherme et iso phone pour un prix de revient / m2 très honorable.
Chantier de pâques pour la « taille » : épure, découpe et ajustement des bois, double chantier d’été pour le terrassement / dalle en dur et pour le levage… Le tout est de trouver le maître d’oeuvre pour coordonner tout ça… Pourquoi ça serait jouable pour une famille et pas pour une loge? 😉

@GLSREP

Ce n’est pas le sujet de l’article. Celui-ci concerne un autre mode de conception des locaux maçonniques. Ce n’est pas un lieu pour petites annonces.

Bonsoir,

la GLSREP a la possibilité d’offrir un Temple avec toutes les commodités soit à Charleroi ou sud de Charleroi pour la somme de 80 euros par tenue.

Renseignements : sub.gm@glsrep.be

Pour la sécurité, en ville, on est censé profiter du « contrôle social ». Pas toujours efficace. Dans une zone industrielle, l’espace peut être clôturé et on peut, comme c’est sans doute le cas des autres occupants de la zone, fait appel à des services de gardiennage.

Une coopérative ou une mutualisation des moyens seraient elles envisageables?
Peut être mais la gestion ce devrait être une autre paire de manches car ce n’est pas simple déja pour les petites loges propriétaires avec des parts qui, faute de précautions, rentrent dans le patrimoine des frangins dont les héritiers peuvent poser problèmes…sans compter effectivement les problèmes de parking, voisinage, sécurité etc. etc.

Ouais ! A défaut de contenu, v’là qu’il nous propose des containers…
Grrrr ! Je file dans ma niche !

En tant que néophyte non-susceptible, je suis intéressé par le débat et même concerné…. Une idée à approfondir car elle répond à un besoin criant….

L’idée est de se dire: y a-t-il une possibilité d’adapter des solutions industrielles aux besoins de Maçons? Ce n’est pas une question d’Obédience, c’est une question posée à des architectes qui prendraient la peine de comprendre les besoins des Maçons d’aujourd’hui. Rien n’empêche par ailleurs que des plans et schémas soient ensuite proposés en « creative commons » (un peu dans l’esprit fablab).

A ceux qui auraient peur du « laid », on pourrait répondre que beaucoup de bâtiments maçonniques « en dur » le sont déjà! Et que le travail sur le beau peut se faire à l’intérieur (on connaît des Loges où les stalles ont été construites par les Maçons eux-mêmes).

Pourquoi pas, à condition de ne pas paraître misérables.

Cette idée me rappelle une oeuvre artistique belge formidable de J. Opstaele « Containers » où cet objet industriel était à la fois la source d’inspiration d’un très beau film sur le voyage vers la mort, le décors dans lequel l’histoire se déroulait et la salle de projection. Je le mentionne car cette utilisation d’un container ne donnait pas de tout l’impression d’être un « pis aller » ou l’expression de pauvreté. Des temples itinérants pour des voyages initiatiques?…

Ceci dit, le nombre de temples „en dur“ sous-utilisés et qui, pourtant, ne sont pas loués à d’autres loges est grand – et choquant.

Enfin, il y a une autre solution que j’ai dû utiliser en Slovaquie lors de la reconstruction de la franc-maçonnerie: nous nous réunissions dans des centres culturels, bureaux, appartements… en les équipant chaque fois avec de très jolis objets symboliques peints sur tissus par un scénographe: une valise suffisait pour tout transporter (sauf les épées qui en nécessitaient une seconde…). La loge les utilise toujours, au bout de 20 ans d’existence.

Merci de cette idée lumineuse des modules, Jiri !

Si on la raccorde aux problèmes croissants:
* du manque de locaux pour une franc-maçonnerie du continent européen qui ne cesse de se développer,
* du fait que la plupart des FM habitent désormais dans des banlieues et non plus dans des centre-villes,
* du problème du parking (prévoir peut-être un module « Borne de parking ») dans les grandes agglomérations,
* de l’utilité d’avoir des locaux proches de grands axes routiers,
* du bruit des sorties de tenues qui dérange les voisins,
* et surtout de la coexistence des tenues régulières (assez peu de monde) et des tenues exceptionnelles (anniversaires, conférences, cérémonies et autres banquets annuels) qui font que nos locaux à l’ancienne sont toujours ou trop grands ou trop petits,
il y a certainement une piste à explorer, en effet, pour un éventuel hébergeur privé d’évènements maçonniques qui serait capable de proposer à un prix raisonnable une souplesse et une modularité que les structures associatives peuvent difficilement organiser.

En revanche, je suis extrêmement sceptique sur la possibilité pour des associations de réaliser un truc pareil. Dans ce genre de projet, il faut un pilote bien identifié qui puisse prendre des décisions rapides et changer complètement de cap si besoin sans avoir à passer par un convent, un contre-convent et 12000 susceptibilités d’experts auto-proclamés mais incontournables.

Et la yourte ? C’est pas possible ?!

Bon, on se fait des prototypes, un chantier-pilote ?

Un sujet inépuisable, et un souci permanent pour les Loges qui ne bénéficient pas des prestations des sociétés immobilières des obédiences, ou n’ont pas l’accès à un temple partagé.

En préambule, il faudrait à mon avis garder à l’esprit l’intérêt qu’il y a à cette situation de précarité-simplicité qui s’impose aux Loges libres. Ca les garde probablement de bien des travers…

Pour avoir construit ou modifié plusieurs maisons (à fins d’habitation plutôt), pour un coût total n’excédant pas des sommes à 5 chiffres, je suis persuadé qu’une solution médiane est possible, entre les caissons modulaires de type « Algéco » – pas si bon marché- et le bâtiment en dur, souvent peu performant sur le plan énergétique. Ossature bois et isolation ouate de cellulose, soit pour un bâtiment ab nihilo, soit inclus discrètement dans un bâtiment médiocre préexistant. Bien maîtrisée, l’ossature bois permet même de s’amuser à faire des voutes.
Evidemment, il faut des bras et quelques centaines d’heures… mais ça serait sans doute une merveilleuse manière de revisiter le chantier de compagnons!

Merci Jiri de mettre enfin le projecteur sur ce véritable problème pour nombre de nos frères et sœurs. Et tu es gentil, tu ne parles pas des soucis rencontrés par de très nombreuses Loges indépendantes qui n’arrivent pas à avoir de Temple parce qu’elles « n’appartiennent » pas à l’une des toutes puissantes Obédiences qui en sont propriétaires. Mais je met ça dans l’appellation générique « conflit ».

C’est une évidence, nous en manquons. Et nous sommes de plus en plus nombreux. Beaucoup de Temples sont déjà en préfabriqué dans des zones industrielles. Une piste à explorer.