Une Europe sans religion dans un monde religieux

Publié par Jiri Pragman
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dimanche 14 avril 2013
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  • 14
    Roland de Baxabar
    15 avril 2013 à 14h25 / Répondre

    En ce qui concerne le futur du christianisme, certains (comme notre ami @bacot ci-dessus) évoquent un self-shopping religieux par lequel chacun se forgerait pacifiquement une croyance syncrétique sélective (et respectée par tous), où on découvrirait des proportions variables de christianisme, bouddhisme, islam, gnosticisme, athéisme et autres. En rêvant, comme le pasteur Anderson on pourrait y voir un « rassemblement de ce qui est épars ». Évidemment, ce n’est qu’un rêve : « I have a dream » s’exclamait Martin Luther King. On connait la suite… Mmmmmmh…de ce pas, je m’en vais fermer la porte blindée de mon appartement à double-tour.

  • 13
    bacot
    15 avril 2013 à 9h23 / Répondre

    Le nombre de catholiques augmente certes hors d’Europe, mais un peu moins que la population elle-même. Concernant les états unis, il faut détailler entre nord, sud, est, et ouest, car le nord-est ressemble de plus en plus à l’Europe sur ce plan religieux, comme le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Japon.
    La désignation d’un pape sud américains implique à mon avis deux choses:
    L’abandon de l’Europe à sa sécularisation
    La mise en ordre de bataille contre les protestants évangélistes.
    Quant à ce qui va remplacer le christianisme, pour le proche a venir ( après, c’est la boule de cristal) c’est un mélange d’athéisme, de métacroyance et de post christianisme.
    Entendons nous bien, pour le coeur de cette Europe, parce que dans ses marges, les banlieues populaires des villes par exemple, ce sont les constellations évangélistes et salafistes qui domineront.

  • 12
    Emmanuel
    15 avril 2013 à 8h42 / Répondre

    @ Luciole,

    C’est ce à quoi je faisais allusion en parlant de Colombey-les-deux « Eglises »…

  • 11
    luciole
    14 avril 2013 à 23h29 / Répondre

    Ce qui m’inquiète davantage c’est de savoir par qui ou par quoi sera remplacé le Christianisme en Europe,que l’on soit croyant ou pas!

  • 10
    Erchinoald
    14 avril 2013 à 22h11 / Répondre

    @Roland de Baxabar

    Sur l’évolution du nombre de catholiques à travers le monde, ce n’est sûrement pas un hasard si après une longue suite de papes européens, on a désormais un pape argentin en attendant dans les decennies qui viennent probablement un pape africain.

  • 9
    Roland de Baxabar
    14 avril 2013 à 19h27 / Répondre

    Je pense avoir une vision parcellaire de la situation des églises en me limitant à tenter d’évaluer le déclin des églises qui me sont géographiquement proche. Mais, en ce qui concerne notre belle planète, s’il est probablement exact d’affirmer que le nombre de chrétiens européens a décliné au cours du siècle passé, il y aurait eu un « glissement compensatoire » vers l’Afrique subsaharienne, l’Asie, le Brésil, le Mexique et – oui, oui – vers les États Unis. En bref : le nombre total de chrétiens dans le monde serait resté quasi constant au cours du siècle écoulé : +/- 2,2 milliards d’âmes, dont la moitié de catholiques et le tiers de protestants (lire « Le Monde des Religions » du 14 avril 2013 qui se base sur une étude menée par un institut chrétien américain le « Pew Forum on Religion and public life » ; mais « pew » signifie en français banc d’église… ah zut ! qui faut-il donc croire ?)

  • 8
    cosmonaute
    14 avril 2013 à 19h19 / Répondre

    A chaque structure sa fonction, les églises sont là pour les croyants. Si une partie de la maçonnerie est un lieu d’accueil pour les orphelins de la croyance, ça la regarde, mais elle n’est alors qu’une sorte d’ersatz .

    Quant aux bâtiments, à Colombey au ailleurs, ils resteront longtemps en place, témoignant avec d’autres éléments, d’un post- christianisme culturel, un sujet qui pourrait être traité en loge, puisque revenant à imaginer l’avenir, plutôt que de pleurer sur un passé qui ne reviendra jamais.
    Amen

  • 7
    Emmanuel
    14 avril 2013 à 18h30 / Répondre

    Alors faisons en sorte d’inverser la tendance, ce qui, je te le concède volontiers n’est pas chose facile. Mais si nous ne faisons rien, je crains que le Général de Gaulle ait raison quant au nouveau nom que porterait son village…

  • 6
    jean-pierre Bacot
    14 avril 2013 à 17h57 / Répondre

    Chacun son idée, mais la déchristianisation est en marche, inéluctablement, et ce quel que soit le régime, républicain, monarchique, pays ayant connu une ou plusieurs révolutions ou pas, au sud, au nord à l’ouest, à l’est de l’Europe, en Amérique du nord, USA y compris, les chiffres en attestent.

  • 5
    Emmanuel
    14 avril 2013 à 16h55 / Répondre

    @ Bacot,

    La Révolution a été menée pour cela, pour déchristianiser le pays. Le martellement quotidien des valeurs « droitdel’hommistes » et son avatar monstrueux qu’est la laïcité ne peut que contribuer au rejet de la chose religieuse et plus particulièrement catholique; ce qui est un véritable drame sociétal…

  • 4
    Bacot
    14 avril 2013 à 15h38 / Répondre

    Quoi qu’il en soit de ce paramètre qui s’ajoute aux autres,il n’en reste pas moins que tous les indicateurs de croyance comme de pratique sont à la baisse.

  • 3
    Jiri Pragman
    14 avril 2013 à 15h33 / Répondre

    @Roland

    Hummmm, pas sûr. Faut que je retrouve le courrier de l’évêché à ce sujet. Ce qui est sûr, c’est qu’il mentionne explicitement la conséquence de la demande de radiation, à savoir l’excommunication.

  • 2
    Roland de Baxabar
    14 avril 2013 à 14h47 / Répondre

    Si, en Belgique, la demande de débaptisation est un droit du citoyen, il faut peut-être se rappeler que le baptême est considéré par les églises chrétiennes, leurs officiers dignitaires et leurs croyants comme un « acte sacré » qui « ne peut être défait par la main de l’homme » (qui n’est qu’un profane). En cas de demande de débaptisation, l’évêché prendra acte de la requête, mais n’effacera pas l’enregistrement de l’acte, parce qu’il est…sacré ! Donc le demandeur restera baptisé, donc chrétien et considéré comme tel dans les statistiques des institutions religieuses…

  • 1
    jean-pierre Bacot
    14 avril 2013 à 10h07 / Répondre

    Merci à Jiri pour ces lignes et surtout pour les critiques dont je vais tenir compte. Concernant la Belgique, le fait qu’elle se soit créée sur une base, entre autres, religieuse, catholique en l’occurrence, n’implique -il pas que la baisse de cette détermination religieuse contribue à miner l’unité du pays, au côté d’autres facteurs unifiants ou désunifiants?
    En tout cas, je veux bien en débattre…

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