La Franc-Maçonnerie a-t-elle encore un sens au 21e siècle?

Publié par Jiri Pragman

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vendredi 2 août 2013
  • 6
    Ronan
    5 août 2013 à 10h32 / Répondre

    Ces remarques ne sont pas aussi « hors sujet » que l’on pourrait le croire au premier abord: la forme même de l’institution maçonnique (libérale) avec sa séparation des pouvoirs et ses mandats électifs à durée (plus ou moins selon les Obédiences) limitée est un exemple pour la société profane.

    Sa méthode de travail, notamment la circulation apaisée de la parole en loge, en est un autre dont – par exemple – l’Assemblée Nationale pourrait utilement s’inspirer.

    Son caractère dual, marchant sur ses deux jambes en traitant sans se dissimuler derrière son petit doigt le sociétal, mais répondant par ailleurs à une attente spirituelle de transformation individuelle par le chemin initiatique et le symbolisme, désormais presque oublié de nos sociétés post-modernes constitue une caractéristique unique et précieuse qui fait sa force et assure, depuis bientôt trois siècle, son succès, notamment auprès de la jeunesse. Un rajeunissement de l’âge d’entrée (le vieillissement de la population maçonne ne doit pas tromper: il est dû au recul de l’âge de la mort) et une augmentation constante des membres montre que la maçonnerie apporte une réponse à une attente insatisfaite par la politique et la religion. Sa diversité même (Obédiences, Rites, masculine, féminine ou mixte, plus ou moins sociétale ou spiritualiste, etc.) est aussi le garant de sa pérennité!

    Alors, cessons de pleurnicher dans nos tabliers et retroussons-nous les manches!

  • 5
    Ronan
    5 août 2013 à 10h22 / Répondre

    « A condition que les « maçons de base » calment la soifs de pouvoir de leurs dirigeants. »

    Une de ces phrases désormais récurrente chez les commentateurs des blogs et qui m’insupporte au plus haut point.

    – D’abord, il n’y a pas de « dirigeants », du moins chez les « adogmatiques » ou « libéraux » comme vous choisirez de les appeler: les postes sont ELECTIFS et à durée (très!) déterminée, trois ans, avec impossibilité au GODF de se présenter plus de deux fois à un mandat national, notamment au Conseil de l’Ordre. De quoi limiter quand même sacrément les possibilités de devenir des « dirigeants » tels que les entendent les critiques (« à vie » ou « de fait »).

    Alors, certes, il y a d’anciens Grands Maîtres qui s’imaginent encore faire la pluie et le beau temps et diriger leurs successeurs dans l’ombre. Bien souvent pour ne pas dire systématiquement, leurs projets sont contrariés par la réalité. De toute manière, ils ne tirent leur sentiment de conserver un certain pouvoir que de la pusillanimité de ceux qui ont la faiblesse de les écouter pour autre chose que ce qu’ils sont: des hommes d’expérience dont l’avis compte mais qui n’ont rien à imposer!

    – Ensuite, ceux à qui se plaignent de leurs « dirigeants » (en fait de leur exécutif) n’ont le droit de « la ramener » qu’après avoir pris leurs responsabilités en se présentant aux suffrages de leurs frères. En effet, et il me plaît de le rappeler, ces « dirigeants honnis » sont de simples « frères de base » élus par leurs pairs durant les Congrès régionaux, et cela comme déjà dit pour, au maximum, trois ans renouvelables une fois.

    Alors, stop aux couinements de souris des « grands incompris à l’âme brisée »: si les choses ne leur plaisent pas, qu’ils prennent leurs responsabilités et « montent » à leur tour au CO avec des idées neuves et la volonté de faire bouger les choses.

    Il y a, il y a toujours eu, il y aura toujours des années catastrophiques. Mais il y a, il y a eu et il y aura toujours des hommes de conviction et de caractère pour reprendre le défi au vol et faire changer, si peu que ce soit, l’orientation générale.

  • 4
    A chacun d' agir
    4 août 2013 à 17h36 / Répondre

    « La Franc-Maçonnerie a-t-elle encore un sens au 21e siècle? » peut être traduit: « La Franc-Maçonnerie sert-elle encore à quelque chose au 21e siècle? Ce n’est qu’une question et elle est volontairement provocante pour que le lecteur se donne la peine d’apporter sa réponse.
    L’auteur du site, lui, est convaincu de l’utilité de ce mouvement – et cherche comment le faire sortir de ses absurdes conflits interobédientiels.
    Pour contribuer à cette recherche il faut se donner un peu de mal: le site comporte des dizaines de pages aboutissant à un projet qui pourrait permettre aux Obédiences de surmonter leurs différends. A condition que les « maçons de base » calment la soifs de pouvoir de leurs dirigeants.

  • 3
    Jean-Louis Petard
    4 août 2013 à 10h40 / Répondre

    La réponse ne se trouve t-elle pas dans la chaine d’union, losque tous et chacun communient avec les frères passés, présents, et surtout à venir…

  • 2
    Rethy
    3 août 2013 à 19h22 / Répondre

    Pourquoi ? Les hommes du XXIeme sont différents ? On les a automatisés, numérisés, miniaturisés etc…?

  • 1
    Aurea
    3 août 2013 à 7h26 / Répondre

    Mais la Maçonnerie doit elle avoir du « sens » ? puisque il semblerait qu’un des buts de la Maçonnerie c’est de donner ou redonner du Sens, d’Orienter, la Vie de l’Initié

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