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Cher (ou Chère) Linearecta, s’il n’y avait que cela d’incompréhensible dans le système maçonnique belge … J’ai quitté la franc-maçonnerie belge car aucune obédience belge adogmatique ne pouvait, il y a dix ans répondre à mes deux critère de choix d’une loge : le rite moderne français ET la mixité. mais ce qui m’énervait davantage que cette carence, c’était, pour ne pas être désagréable, l’énergie dépensée par certains pour empêcher toute création à ce niveau et conserver une certaine hégémonie.
Tu évoques Lithos qui je pense, en effet, travaille selon la mixité et permet la pratique de plusieurs rites laissés au choix des loges. Lithos fête, je pense, ses 5 années d’existence, comporte une quinzaine de loges et … n’est toujours pas reconnu par les 4 autres obédiences adogmatiques.
Avant de vouloir construire et changer l’humanité, il serait sans doute préférable de balayer devant nos portes et de construire une réelle franc-maçonnerie universelle. C’est en cela que j’ai apprécié la déclaration de Barcelone qui ouvre des portes alors que d’autres en ferment pour conserver leur pseudo hégémonie. Ne conviendrait-il pas que cette tolérance et cette fraternité souvent prônée soit d’abord appliquée par les maçons (et leur obédience) envers ceux qui ne pratiquent pas le même rite ou autre ?
(…) à tous …et toutes!
La remarque de Joaben est à la fois judicieuse et opportune. Le Rite Français va du grade d’apprenti jusqu’au 9e grade de Chevalier de la Sagesse, mais, initiatiquement parlant, on convient en général qu’il s’arrête au IVe Ordre de Chevalier Rose Croix.
Les trois grades A, C et M du Rite Français sont pratiqués, avec des sensibilités diverses, à la GLRB , dans des loges bleues qui travaillent dans des locaux équipés d’un « autel », exposant la Bible sur laquelle reposent l’équerre et le compas. Pas très français, ça, mais respectueux des recommandations de la GLUA ! De même que deux loges de la GLB, qui travaillent dans les mêmes conditions, l’une par privilège ancien et dérogation spéciale, l’autre par esprit d’indépendance. La GLFB possède des loges bleues féminines du Rite Français Rétabli et du Rite Français Traditionnel, deux reconstitutions archéologiques récentes dues à René Guilly. Elles ne sont évidemment pas mixtes. Le DH ignore tout ceci. Le GOB pratique principalement le Rite Moderne Belge, très vague cousin du Rite Français, dont il n’a conservé que de rares réminiscences.
Reste Lithos, qui compte une loge de Rite Français Traditionnel mixte à Mons. Elle sera bientôt suivie par la loge René Guilly dans une région proche, et qui sera elle-même suivie par d’autres qui sont en gestation.
C’est ainsi que se verra reconstitué, petit à petit mais enfin !!, ce que certains nomment déjà le Régime Français de Belgique, avec des loges bleues mixtes et des Ordres de Sagesse mixtes qui, en fait, étaient déjà nés en 1987, lorsque leur créateur faisait partie de la loge de la GLB qui travaillait au Rite Français. L’embryon du régime était déjà là, avec des Frères qui passaient du bleu au rouge. Cette loge travaille toujours au Rite Français, à condition de ne pas essaimer…
Il est incompréhensible que les obédiences adogmatiques ne permettent pas, ou ne favorisent pas dans sa globalité la pratique d’un rite qui est le rite traditionnel de la Belgique, par excellence. L’Almanach de Smulikowski, entre autres, en donne toutes les preuves historiques. Le Rite Français est le rite traditionnel de la Belgique.
La remarque de Joaben est à la fois judicieuse et opportune. Le Rite Français va du grade d’apprenti jusqu’au 9e grade de Chevalier de la Sagesse, mais, initiatiquement parlant, on convient en général qu’il s’arrête au IVe Ordre de Chevalier Rose Croix.
Les trois grades A, C et M du Rite Français sont pratiqués, avec des sensibilités diverses, à la GLRB , dans des loges bleues qui travaillent dans des locaux équipés d’un « autel », exposant la Bible sur laquelle reposent l’équerre et le compas. Pas très français, ça, mais respectueux des recommandations de la GLUA ! De même que deux loges de la GLB, qui travaillent dans les mêmes conditions, l’une par privilège ancien et dérogation spéciale, l’autre par esprit d’indépendance. La GLFB possède des loges bleues féminines du Rite Français Rétabli et du Rite Français Traditionnel, deux reconstitutions archéologiques récentes dues à René Guilly. Elles ne sont évidemment pas mixtes. Le DH ignore tout ceci. Le GOB pratique principalement le Rite Moderne Belge, très vague cousin du Rite Français, dont il n’a conservé que de rares réminiscences.
Reste Lithos, qui compte une loge de Rite Français Traditionnel mixte à Mons. Elle sera bientôt suivie par la loge René Guilly dans une région proche, et qui sera elle-même suivie par d’autres qui sont en gestation.
C’est ainsi que se verra reconstitué, petit à petit mais enfin !!, ce que certains nomment déjà le Régime Français de Belgique, avec des loges bleues mixtes et des Ordres de Sagesse mixtes qui, en fait, étaient déjà nés en 1987, lorsque leur créateur faisait partie de la loge de la GLB qui travaillait au Rite Français. L’embryon du régime était déjà là, avec des FF qui passaient du bleu au rouge. Cette loge travaille toujours au Rite Français, à condition de ne pas essaimer…
Il est incompréhensible que les obédiences adogmatiques ne permettent pas, ou ne favorisent pas dans sa globalité la pratique d’un rite qui est le rite traditionnel de la Belgique, par excellence. L’Almanach de Smulikowski, entre autres, en donne toutes les preuves historiques. Le Rite Français est le rite traditionnel de la Belgique.
Ouvrir les ordres de Sagesse en mixité ? Pourquoi pas ! Cela existe en France depuis des années et dans de multiples obédiences. Cependant, le rite moderne constituant un tout, du bleu au rouge, existe-t-il en Belgique une loge travaillant au rite moderne réel, soit français et en mixité ? Ne serait-il pas judicieux de commencer par pratiquer les vrais grades symboliques du rite moderne avant de songer aux ordres de Sagesse ?
Oui, certes, j’entends bien, mais le bon Macbenac a orienté la discussion vers le vrai Prince de Ligne, dont le portrait en couleurs révèle, hélas, que la mauvaise vitre gauche de sa voiture laissait passer un courant d’air glacial qui lui a fermé son (bel) oeil gauche…
En bon hennuyer de vieille souche, respectueux de mon prince, je me devais d’intervenir en sa faveur, d’autant que Macbenac est , semble-t-il, l’un de nos cousins, comment dirais-je, » à la mode française « , mais resté encore quelque peu misogyne ?!
Mais SPRC a raison. Le phénomène que constitue un chapitre mixte d’Ordres de Sagesse du Rite Français est unique en Belgique. Il ne l’est pas à l’étranger. La Belgique tient beaucoup à ses habitudes…
Macbenac va dire que je fais de la pub. C’est pourquoi je m’abstiens de mentionner qu’il y aura bientôt un chapitre de même rite à Wavre, et un autre à Mons.
Quant à mon vieux Hénaut maçonnique, j’observe avec une vive satisfaction que les chateaux de Beloeil (au frère Charles-Joseph prince de Ligne), le chateau d’Attre ( au frère comte de Gommegnies) avec le village de Ligne, un peu au Nord, et le village de Gages (un peu à l’Est et au frère marquis de Gages) forment l’une des concentrations maçonniques les plus denses et les plus illustres de la future Belgique, au XVIIIe siècle.
Un joli tour à faire par les week ends pluvieux. Surtout les commentaires alambiqués du guide du chateau d’Attre au sujet de l’épée maçonnique de Gommegnies, copie de celle du frère La Fayette, qui s’étale sur la commode du salon….
L’épée, pas le frère.
je trouve particulièrement amusant ces échanges sur le nom de ce chapitre, finalement de moindre importance, que le contenu de la présentation initiale de Jiri. Discourir sur ce que fut ou non le Prince de Ligne reste intéressant mais se situe dans un passé.
L’information de Jiri nous fait revenir à l’actuel voire au futur. je retiens donc qu’un chapitre va conférer les Ordres de sagesse du Rite Moderne, ce qui existe déjà en notre pays, mais en travaillant en mixité, ce qui, sauf erreur de ma part est unique en Belgique, contrairement à nos voisins français. Et ceci sous les auspices de l’UMURM – soit sous initiatives de nos Frères du Brésil – qui fit aussi l’objet d’un article de Jiri consécutivement à la déclaration de Barcelone. Cetet déclaration avait déjà produit quelques créations en France sous l’impulsion du Frère Hervé VIGIER. Historiquement, il est certain qu’une telle patente sous ces auspices reste plus qu’incontestable.
En regard du débat actuel sur la mixité qui touche les obédiences, je salue donc ici cette initiative qui, parallèlement aux Chapitres de Rite Moderne unisexes, ouvre une certaine perpective, une réelle ouverture.
à Beloeil :—>>> bien le bonjour à ton grand schtroumph !
Je suis un membre du chapitre souverain mixte de Rite Français Le Prince de Ligne. Je tiens à remercier le frère Macbenac, ou la soeur ? ou les deux ?, de renvoyer le lecteur à l’excellent écrit de feu Paul Delsemme. Ce dernier précise que notre Ligne fut un grand Wallon, ami de Marie-Antoinette, de Marie-Thérèse, de Joseph II, de Frédéric II, de Catherine II. Peu de nos compatriotes contemporains peuvent aligner des relations de même qualité.
Ce feldmaréchal fut toujours fidèle à son légitime souverain, même lorsqu’il perdit son merveilleux Beloeil du fait de la Révolution, et qu’il finit à Vienne dans une relative misère, en 1814, après que son fils eût été tué à la guerre.
Aujourd’hui, Les Nouvelles Annales Prince de Ligne regroupent un beau panel d’écrivains belges, qui réjouissent les lignistes de toute la francophonie dispersée à travers le monde.
Au plan maçonnique, Ligne fit partie d’une société qu’il considérait, à juste titre, comme essentiellement conviviale. Point de » sacré » ni d’ » ésotérisme » de pacotille dans sa pratique. Le droit fil de la pensée des Lumières, des emprunts respectueux et de bon aloi à Voltaire, beaucoup de raison, et une saine amitié, sauf envers les cuistres.
Il se moque sans méchanceté ( il avait trop d’esprit) des frasques de ceux qui maçonnaient en dentelle dans la haute aristocratie frivole du temps, mais il n’hésite pas à défendre avec force les valeurs morales de l’Ordre, qu’il pratique avec intransigeance lui-même : la fidélité, la loyauté, la probité, la tolérance, le cosmopolitisme. Tel un Ramsay, il se veut de toutes les nations, de toutes les langues, de toute parenté, de tout dialecte.
Il s’indigne de l’antisémitisme » bon chrétien » de son temps, et propose » qu’on leur offre la possibilité de reconsituer une patrie en Palestine, où Jérusalem, petit trou horrible à présent, redeviendrait une capitale superbe ». Etonnante prédiciton.
Dans son Testament Maçonnique de 1796, le grand Ligne exprime tout haut ce que nous pensons en notre chapitre mixte et souverain de Rite Français. Je le cite donc pour terminer : » Je ne sais trop comment les francs-maçons sont à présent dans le monde. Ils ont eu bien du haut et bien du bas…En attendant, quand la franc maçonnerie est de bonne compagnie, CE QUI EST RARE MALHEUREUSEMENT, tout concourt de l’émulation, des connaissances, de l’agrément, et de l’excellente plaisanterie. Et il poursuit :
» La Maçonnerie exige de l’éloquence, de la mémoire, de la présence d’esprit, de la bravoure de corps et d’esprit, de la douceur, de la patience, de la modération, de la sincérité, de la prudence, de la charité, de la générosité, l’amour du prochain, de l’imagination, de la voix, de la complaisance et de la gaieté ».
Merci encore à notre frère, ou soeur ? Macbenac, de nous avoir si gentiment incité à rappeler cela, qui n’est pas suffisamment connu. Semper Linea Recta.
Myrrhman semble oublier quelque peu que spiritualité provient étymologiquement de spiritus en latin soit l’esprit. Spiritualité et religion sont deux concepts bien différents tels que les ont évoqué divers auteurs dont Comte-Sponville
\ »… une spiritualité exempte de connotation religieuse…\ »
Pourquoi alors vont-ils au Rite Moderne?
Lecture du commentaire 5 et réaction : Et, hop, c’est parti !
Bof ! Jiri , faut bien s’amuser un peu …..
« Selon son promoteur, parce qu’il fut un maçon européen…..jetant un oeil critique sur la maçonnerie de son temps, »
Sous une recherche « googléienne » , _LE PRINCE DE LIGNE FRANC-MAÇON par PAUL DELSEMME_
vous trouverez une info légèrement différente
mais la diversité n’est elle pas aussi maçonnique….
Lecture du commentaire 5 et réaction : Et, hop, c’est parti !
Bah vui je pose mes questions, après pas trop non plus! 🙂
Maintenant à cause (ou grâce) aux articles de Jiri, je connais les livres de Giacometti Ravenne ), j’en connais un peu trop maintenant sur le rituel d’initiation, ce que je ne voulais paaas! snif. C’est mieux quand on les découvre. M’enfin, très bons livres à part ça .
En tout cas concernant les chapitres les aréopages et les loges de perfection, il va se passer un certain temps avant que ça rente définitivement dans ma cervelle! (Et merci pour la réponse précise)
….que voilà un article bien « dirigé » par le fondateur du dit chapitre !
Pas vraiment. Un chapitre s’arrête le plus souvent au grade ou degré de Rose Croix. C’est le cas au Rite Moderne Français. Au-delà, au REAA ou RE tout court, il y a les aréopages et les conseils initiatiques supérieurs, qui régissent les degrés ultérieurs (ne jamais dire supérieurs, de grâce, malgré leur auto-appellation). Mais il y a aussi les chapitres de la Sainte Arche Royale de Jérusalem, système peu connu et peu pratiqué en Belgique. Et avant les chapitres, il y a les loges de perfection, mais pas partout !! Pourquoi donc faire simple, alors qu’il y a moyen de faire compliqué ? Mais posez donc vos questions ; l’Ordre maçonnique n’est pas une société secrète, n’en déplaise à l’Opus Dei.
Ah oui merci!
Alors les loges qui pratiquent par exemple le rite de Salomon ou d’autres avec plus de grades sont aussi des chapitres.
Et les loges bleues sont appelées loges en général.
C’est ça?
Le chapitre pratique, au Rite Moderne, les Ordres de Sagesse qui sont le prolongement indispensable de la maîtrise obtenue en loge symbolique (loge bleue). C’est ce qu’on appelle communément les « hauts grades » de la maçonnerie.
le Rite Français ou rite Moderne (différent du Rite Moderne Belge) s’articule sur 9 grades qui constitue un tout : les 3 grades de la maçonnerie symbolique délivrés en loge (A, C et M) et 6 autres grades constituant les cinq ordres de Sagesse pratiqués au sein d’un Chapitre.
Quelle est la différence entre un chapitre et une loge? ou la particularité?
Merci!