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@JB31
J’avoue ne pas comprendre ta réaction au commentaire d’Hermione.
Pour un sociologue ou un historien, la franc-maçonnerie constitue un thème d’étude comme un autre. Les francs-maçons ont longtemps eu du mal à l’admettre, préférant une histoire légendaire ou fantaisiste de l’institution à une étude rigoureuse et scientifique s’appliquant à montrer comment la franc-maçonnerie s’est implantée dans une réalité sociologique donnée.
Les travaux de Pierre-Yves Beaurepaire, par exemple, ont ainsi permis de renouveler la compréhension des « espaces de sociabilité » que constituaient les Loges au XVIIIème siècle (il examine la composition des loges, l’origine sociale de ses membres, les travaux effectués etc.).
Cette approche de la réalité maçonnique avec des outils méthodologiques rigoureux, mise en oeuvre à l’Université par des chercheurs, n’est absolument pas contradictoire avec la méthode maçonnique et ses outils symboliques, qui elle est mise en oeuvre dans le Temple par des Initiés. Ce sont deux démarches différentes, et complémentaires (ne sommes-nous pas invités, comme Initiés, à passer du principe d’opposition à celui de complémentarité?).
Donc : « une équipe de sociologues pour examiner le comportement d’une loge » – excellente idée !
Et allons donc,
où l’on parle de sciences à toutes les sauces.
Une rente de situation dans ces domaines où le qualificatif de scientifique sert de faire valoir à des disciplines qui ne le sont pas.
Dans celles-ci tout au plus peut on parler de méthode. Ce qui n’est pour le moins pas mal déjà.
N’exagérons rien cependant … une équipe de sociologues pour examiner le comportement d’une loge ! et pourquoi pas une équipe de pays sous la direction de Mme Roudinesco ?
Beau sujet pour Michel Onfray.l
Ca ne serait pas idiot comme idée, mais ce journal veut rencontrer « des » initiés qui lui parlerait de « leur » Franc-Maçonnerie. On resterait donc au niveau de l’anecdote.
Il serait plus intéressant que des sociologues étudient sur une longue période une Loge, sa composition, ses travaux, son recrutement, l’implication de ses membres dans la société. Tout en garantissant l’anonymat des membres : par exemple dire qu’un des frères est agent d’assurance ou maire ne serait pas satisfaisant de ce point de vue.
Ou bien l’on peut être objet d’une étude à caractère scientifique ou bien l’on consent à être l’objet « d’une enquête journalistique », ce n’est pas la même chose. Ne jugeons pas de l’intention mais des outils, de la durée, des méthodes.
Je veux bien parler aux journalistes. Mes tarifs sont de 200 euros la demi-heure.
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A quand des « amphis retape » ? dans les prépas des grandes écoles, dans les banlieues, dans le « 93 » ?
A quand le « forum » de la maçonnerie comme la « foire aux célibataires » ou aux vacances ou le « salon du mariage »?
oui c’est ça,et rencontrer des initiés qui parlent de la Fm est un acte philanthropique que je suppose, ce n’est pas si ringard.