Pan sur les juges francs-maçons

Publié par Jiri Pragman

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samedi 20 février 2010
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  • 3
    Neg8
    28 février 2010 à 13h27 / Répondre

    Je suis belge et j’habite Charleroi. L’influence et les pratiques de copinages, entre le politique et la Franc-Maconnerie (Loge de la Charité) sont légions à Charleroi et sont au coeur des affaires de cette ville. Ce constat est indéniable, flagrant et pas besoin d’être initié pour décrypter ce qui se passait.

    Vous pouvez admettre que c’est une dérive possible et souvent pratiquée. Dans le cas de Charleroi on retrouve dans les loges les politiques (Olivier Chastel : libéral, Van Cauwenbergh :socialiste,…) et « l’élite » financière et culturelle ainsi que des magistrats et de gros entrepreneurs. C’est un système ou le politique décide puis les frères agissent (marchés publiques sans appel d’offre, saucissonage des marchés,…)

    Dans ce cas je pense qu’il est clair que la loge a été instrumentalisée au profit d’intérets d’une poignée de personnes. Mais ce qui a permis cette cohésion, avant les affaires, est directement lié à la loge. Ce n’est quand un frère dissident, élu libéral à Ville, a dénoncé les pratiques du parti socialiste et de certains frères maçons (les socialistes ont la majorité absolue depuis des lustres), que cette cohésion fut brisée. La loge permettait la cohésion grâce, entre autre, aux pratiques occultes et au devoir de discrétion. En d’autres termes ces loges peuvent être des support instrumentalisées et dénués de leur objectifs d’origine pour en faire d’autres applications afin de privilégier certains intérêts personnels au détriments des intérêts collectifs. Pour moi le danger est bien la et Charleroi en est la plus « belle » illustration.

    Beaucoup d’autres villes en Belgique sont sous ce schéma (La Louvière, Morlanwelz, Mons, Liège, Namur,..) et « ne poseront pas de problème » tant que cette cohésion est préservée. Tout n’est pas à jeter, cela permet effectivement de faire évoluer et de développer ces villes. Mais à quel prix? Quelle éthique? Quelle démocratie?

    Le culte du secret pratiqué par ces sociétés est bien a-démocratique et devient le cancer de notre démocratie. Nous retrouvons également cela avec les religions et l’Opus Dei, la Rose-Croix, par exemple. Mais nous allons dans le sens inverse ou la tendance est à l’interdiction des signes ostentatoires religieux et philosophique ce qui conforte ces pratiques. Il me semble en effet plus sain de connaître les convictions religieuses ou philosophique de nos représentants politiques, de nos enseignants,.. ceci afin d’optimaliser notre esprit critique et notre libre arbitre.

    voici un lien sur les affaires de Charleroi : http://www.richard3.com/2006/12/ils_nous_em_de.html

  • 2
    crochemore
    21 février 2010 à 10h38 / Répondre

    Réponse à Stéphane DC le 20/02/2010 18:29

    Vous dites, je cite : « ……que l’on ne peut se torcher avec.  »

    Moi je dis, qu’en France, ce genre de réaction est très démonstrative de l’identité nationale. Dois-je penser que l’identité nationale belge n’a rien à envier à l’identité nationale française ?

    Cordialement

  • 1
    Stéphane DC
    20 février 2010 à 18h29 / Répondre

    Le problème avec la version cybernétique de Pan est que l’on ne peut se torcher avec. C’est à peu près le seul usage possible de sa version papier…

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