Femmes : enjeux et devenir

je recherche le texte ou livre: « Si je te dis violence »

Merci,

Anne Schreiber

@ Emerek

Admettre qu’une femme puisse devenir « sous le niveau » avec l’homme franc-maçonne gagne du terrain dans les esprits « mâles » mais ceux qui le pensaient il y a 50 ans étaient moins nombreux que de nos jours.
Ceci se fait très lentement.
Il me semble qu’il a des tentatives ou eu des tentatives de créer un rite de premier degré avec des symboles féminins (du type filer ou tisser), sous-entendu ou non-dit ces femmes ne peuvent comprendre la géométrie.

La GLDF(comme la GLNF ou la GLTSO) ne reçoit pas les femmes ,mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne reconnait pas la maçonnerie féminine ou mixte. !!!
Bien au contraire.
C’est la GLDF qui abritait autrefois les loges d’adoptions qui ont donné naissance par autonomie à la GLFF. C’est connu.
Autre preuve:nombre d’épouses ,de frères des obédiences masculines sus-citées, font partie d’obédiences mixte ou féminines .Qui peut nier cette réalité…..!!!
Que l’on ait envie de pratiquer une maçonnerie masculine est aussi un souhait et un droit inaliénable .
Et cela n’empéche pas ces affreux maçons sexistes de participer à des tenues mixtes ou féminines (si l’on veut bien les accepter….) et à des tenues communes (en tant que participants non organisateurs)

Mais de grâce que l’on respecte leurs particularités.
Pourquoi vouloir toujours imposer à l’autre ce que l’on croit être la régle.

« Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse ; ils n’ont peut-être pas les mêmes goûts que vous » Bernard Shaw

Pierre-Jean a écrit (commentaire 4) :

« Certes, les loges de la GLDF ne peuvent recevoir de sœurs (ni francs-maçons ni francs-maçonnes) dans le cadre de tenues d’obligation. Petite lueur, la possibilité de les recevoir au cours de cérémonies spécifiques qui ne sont malheureusement pas des tenues. »

Si ce ne sont pas des tenues, cela signifie très explicitement que la GLdF refuse de reconnaître aux « Soeurs » … la qualité maçonnique, puisqu’elle les « reçoit » de la même manière qu’elle reçoit des « profanes ».

Et pourtant, la GLdF avait signé le 18 mai 1992 une « Déclaration commune de 8 obédiences belges et françaises », qui dit notamment :

« Cohéritières de plusieurs siècles de vie maçonnique durant lesquels tant de Francs-Maçons ont illustré l’histoire de leur pays, les Obédiences soussignées, déclarent participer du même ordre initiatique, traditionnel et universel qui, fondé sur la Fraternité, constitue sous le nom de Franc-Maçonnerie une Communauté de personnes libres et responsables »

La GLB pour sa part est conséquente avec cette déclaration et les rencontres de ses Loges avec des Loges comprenant des Soeurs s’appellent bien « Tenues communes ».

Il est vrai que la GLB, elle, a cessé depuis belle lurette de conditionner sa « politique extérieure » à l’espoir d’une hypothétique « reconnaissance américaine » …

Emerek a écrit le 19 octobre 2006: »Les maçons(males) qui ne travaillent qu’entre eux pensent que leur progression initiatique n’est pas suffisante pour cohabiter si tôt dans leur travaux symboliques avec leur moitié aimée.La cohabitation et l’androgyne est pour plus tard…s’ils s’en rendent capables…c’est une opinion forcément provocatrice »
Et moi,Emerk,n’ai-je pas le droit de te réveiller par ma provocation sans pour autant être ridicule?!!!!!!!!!!!!!!!!!

Certes, les loges de la GLDF ne peuvent recevoir de sœurs (ni francs-maçons ni francs-maçonnes) dans le cadre de tenues d’obligation. Petite lueur, la possibilité de les recevoir au cours de cérémonies spécifiques qui ne sont malheureusement pas des tenues.
Je suis partisan de la diversité actuelle : obédiences et loges mixtes, masculines et féminines existent, tant dans la tendance « spiritualiste » que dans la tendance « sociale ». Cela permet à chacun et chacune de travailler dans les conditions qui lui conviennent le mieux, et dans les perspectives qui l’inspirent.

Quand à ce colloque, il reflète la grande et constante qualité des travaux de la GLFF (et pas seulement sur les sujets évoqués). La condition et les droits de la Femme (et des femmes) dans notre société comme dans d’autres sont des questions d’une grande gravité. Certains droits qui nous semblent évidents sont loin de l’être dans d’autres pays, sociétés ou communautés, où des droits fondamentaux sont parfois bafoués.

@Bleu-Ciel
A mon avis, utiliser la phrase du Régius qui prend pour exemple de la concorde les rapports entre frères et soeurs, pour démontrer que les femmes étaient intégrées dans les communautés maçonniques du moyen-âge me semble être un raisonnement spécieux…

Je pense que la mixité maçonnique a vraiment tout son intérêt ,mais à vouloir trop démontrer on en devient particulièrement ridicule.

« Mais que doivent vivre ensemble comme frères et soeurs,
Dans notre métier exigeant,tous ceux,tant qu’ils sont,
Qui travaillent sous l’autorité d’un maître maçon.
Il n’évincera donc pas un autre homme
De l’ouvrage dont il est chargé…… » (Manuscrit Regius …trad Edmond Mazet .L’herne)

Nous savons tous que la GLDF n’accepte pas de femmes francs-maçonnes à ses réunions….mais quand on sait qu’elle met dans sa déclaration de principes,au paragraphe V sa référence aux Anciens Devoirs »….et que Le Régius en 1390 mentionnait les Soeurs et les Frères…on ne peut que s’interroger sur la connaissance de l’histoire de la Maçonnerie…ou l’adéquation de la posture avec une Déclaration de Principes!!!…à moins de supprimer le paragraphe V…….

Moi ,je trouve qu’elles auraient du inviter le GM du GODF 😉