Avec toi, de Jacques Viallebesset

Il était l’ami de Jean Giono. C’est tout dire…

Un peu de poésie –voire beaucoup — fait parfois du bien. Il est un poème que je relis souvent depuis mon adolescence. Le voici :

Je crois en l’homme cette ordure,
Je crois en l’homme ce fumier,
Ce sable mouvant, cette eau morte.

Je crois en l’homme, ce tordu,
Cette vessie de vanité.
Je crois en l’homme, cette pommade,
Ce grelot, cette plume au vent,
Ce boute-feu, ce fouille-merde.

Je crois en l’homme, ce lèche sang.
Malgré tout ce qu’il a pu faire
De mortel d’irréparable.

Je crois en lui
Pour la sûreté de sa main,
Pour son goût de la liberté,
Pour le jeu de sa fantaisie.

Pour son vertige devant l’étoile,
Je crois en lui.
Pour le sel de son amitié
Pour l’eau de ses yeux, pour son rire,
Pour son élan et ses faiblesses.

Je crois à tout jamais en lui
Pour une main qui s’est tendue.
Pour un regard qui s’est offert.
Et puis et avant tout
Pour le simple accueil d’un berger.

Lucien Jacques

Sauf erreur de ma part, Jacques Viallebesset et Alain-Jacques Lacot sont une seule et même personne.
Je crois me souvenir qu’il n’y a pas très longtemps, cinq ou six ans peut-être, ici même sur Hiram.be, il apparaissait comme intervieweur d’auteurs maçonniques au titre de l’IMF, ou Institut Maçonnique de France.
Lequel IMF, si ma mémoire ne me fait pas de caprices, était actif en matière d’organisation de salons maçonniques du livre, ou salons du livre maçonnique, en différents lieux, Paris, Marseille, Rennes (et son salon de la nouvelle maçonnique), etc.
Mais les années COVID ayant un peu mis ces salons sous le boisseau, tout cela redémarre plus ou moins vite.
Toulouse semble bien reparti, Marseille on ne sait pas, à chacun son rythme de reprise.