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Géplu.
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Je connais l’existence de trois Capitole dans le monde, celui-ci l’américain, le romain bien sûr, le premier d’entre-eux évidemment, et le toulousain, qui m’est le plus cher parce qu’il est celui de ma région d’origine d’une part, et parce que « physiquement », je ne connais pas les deux autres, n’étant pas allé sur place pour les voir.
Mais à part ça, bien sûr, loin de moi l’idée d’être chauvin!!!
Je me posais simplement la question de savoir combien y-a-t-il de Capitole dans le monde, et leurs racines étymologiques comme politiques puisent-elles toutes aux mêmes sources?
Amis historiens, le travail vous appelle!
N’ y a-t-il pas un Capitole dans la capitale de chaque Etat des Etats-Unis ?
Le 24 août 1779, Le prince de Starhemberg exigea d’inaugurer la pierre « de fondation » du futur Palais de la Nation (Parlement belge, rue de la Loi) à l’aide d’une truelle, d’un compas et d’un marteau, le tout en cuivre doré. Ce sont les trois outils qui se trouvent devant le Vénérable Maître au grade d’Apprenti du Rite Écossais Rectifié. D’une façon générale, ils sont liés au Vénérable de la Loge et à l’Orient. Rappelons que Starhemberg était membre de la Stricte Observance Templière (SOT) qui était associée à ce Rite particulier.
1er mai 1775 : A 11 heures, le Grand Maître (le Très Honorable Edward Robert Petre, Lord Petre), précédé par les autres Grands Officiers, les Stewards, les Maîtres et Surveillants des Loges, avec une excellente harmonie de musiciens, pénétra dans le lieu où devait être érigé le bâtiment…. Après qu’une prière ait été dite et un hymne chanté, il posa la pierre de fondation selon les antiques usages. …. The deputy grand-master presented the Square to the grand-master, who tried the corners of the Stone, and returned it to the deputy, who gave it to the architect. The senior grand warden presented the level to the grand master, who therewith tried the Stone horizontally, and returned it as before. The junior grand warden presented the plumb-rule to the grand master, who applied it properly, and then returned it as before. The grand master the struck the Stone with a mallet three times, upon which the grand treasurer waved his wand, and the grand honors were given. (Les Constitutions d’Anderson, édition de 1784. « A new edition revised, enlarged, and brought down to the year 1784, under the direction of the Hall Committee”, by John Noorthouck).
C’est exactement ce qu’on voit dans le reportage (après la 23° minute) : l’expertise de la pierre par l’équerre, le niveau et la perpendiculaire (avant l’aspersion par le blé, l’huile et le vin).
Voila qui doit en étonner plus d’un !
La cérémonie de la pose de la « pierre de fondation » d’un édifice public est décrite dans les « Masonic trestle-board » des USA (voir par exemple The new Masonic trestle-board de Charles W. Moore, 1850, p.70 ). Le moment central est, après la pose de la pierre, son « test » par le GM qui s’assure de sa finition par l’équerre, le niveau et la perpendiculaire.
L’ayant déclarée « Well formed, true and trusty » , il l’asperge de blé, d’huile et de vin (Corn, Oil and Wine).
A noter qu’il s’agit d’une cérémonie publique (open).
L’exemple vient (notamment) de la pose de la première pierre du (premier) Freemasons’hall à Londres (Great Queen street) en 1774 (Nothouck’s Constitutions, 1784)